Charles Poulin se lance dans la course à la mairie de Coaticook

Pour la première fois en 25 ans, il y aura une course à la mairie à Coaticook. Le maire Bertrand Lamoureux fera donc face au conseiller municipal Charles Poulin, qui a annoncé officiellement ses intentions le 10 août dernier.

Ce physiothérapeute de 36 ans veut être «le leader lors d’une reprise économique». Il affirme être bien content qu’il y ait enfin une course à la mairie cette année. «En démocratie, c’est important d’avoir un choix à faire. Une élection permettra un débat public et tout le monde y sera gagnant», lance M. Poulin.

Ce dernier a fait connaître ses intentions à l’usine Salaison Provencher de Coaticook. L’endroit n’a bien évidemment pas été choisi au hasard. «Je suis ici pour faire ce qu’un maire doit avoir à l’esprit : faire connaître ses entreprises. Salaison Provencher représente bien ce que je veux promouvoir: supporter l’entrepreneuriat local, particulièrement dans le domaine agroalimentaire. Nous devons créer de l’emploi pour garder nos travailleurs et nos familles dans notre ville et dans notre MRC.»

Le conseiller municipal n’ose pas trop se prononcer sur les dossiers qu’il compte défendre. Il désire attendre lorsque la campagne électorale battra son plein. D’ailleurs, celle-ci débutera le 18 septembre prochain.

Charles Poulin a fait son entrée au conseil municipal en 2005. À titre de conseiller, il a présidé les dossiers de l’environnement et d’Hydro-Coaticook. La mise en place d’une nouvelle collecte de matières résiduelles et les sacs réutilisables (consignés) sont des projets qu’il a aidé à instaurer. «On est réellement devenus des leaders en matière d’environnement grâce à ces dossiers. Tout ça renforce le sentiment d’appartenance à la ville de Coaticook et à la région. Et ça, on doit le développer davantage.»

Dans sa course à la mairie, le candidat Poulin a reçu de nombreux appuis, dont celui de l’ex-maire de Coaticook, André Langevin. «Je l’appuie, car il est jeune, dynamique et il s’implique beaucoup dans la communauté. C’est un gars qui a du cœur. Il y a beaucoup de défis à relever et je crois que c’est l’homme de la situation.»

Advenant une victoire de Charles Poulin, se pourrait-il que M. Langevin lui renouvelle son appui au prochain scrutin. «Voyons voir ce qu’il va faire avant, prévient-il. Je suis peut-être vieux, mais je pourrais revenir au conseil.»