Aréna de Coaticook: des travaux imprévus pourraient retarder la saison

COATICOOK. Le chantier du Centre récréatif Gérard-Couillard a réservé quelques surprises à ses travailleurs ainsi qu’aux élus. Des travaux imprévus aux murs de béton de l’établissement devront être réalisés, ce qui, en plus de faire grimper la facture, pourrait retarder le début de la saison.

Le maire de Coaticook, Simon Madore, avoue avoir été surpris d’apprendre la nouvelle. «Ce qu’il faut dire, c’est que ça n’impacte pas la structure qui, elle, est en acier. Toutefois, les murs de béton, après 50 ans, bien, ils sont pourris. Ils ne sont plus assez solides pour soutenir l’établissement. On doit donc refaire tout le tour de la bâtisse, la coquille extérieure qu’on appelle», indique le premier magistrat.

Bien évidemment, ces travaux entraîneront des dépenses supplémentaires pour la Municipalité. «Difficile d’estimer les frais totaux», avance M. Madore, mais on pourrait parler d’un dépassement de coûts allant de 500 000 $ à un million de dollars. La facture totale passerait à un peu plus de cinq millions de dollars, somme qui a sera subventionnée à la hauteur de 2,2 millions de dollars par les gouvernements provincial et fédéral. «Même avec l’excellent carnet de santé que nous avions pour l’aréna, on ne se serait jamais attendu à autant d’imprévus, reconnaît le maire Madore. Je pense qu’on a pris la meilleure décision de poursuivre dans les travaux. Construire un nouvel aréna aurait coûté entre 14 et 16 millions de dollars.»

Habituellement, la saison au Centre récréatif Gérard-Couillard débute à la mi-août. «On sait pertinemment que les installations ne seront pas prêtes à temps. On s’attend donc à un léger retard», confirme Simon Madore.

Quelle sera la longueur de celui-ci? «On n’est pas encore en mesure de le dire. La Municipalité pourrait prendre la décision de poursuivre le chantier les week-ends afin d’accélérer les travaux. Les associations sportives ont été contactées. Il faudra probablement louer du temps de glace dans les arénas des villes qui nous entourent.»