Camp 911 : un projet innovateur pour les jeunes de la région

Vous avez entre 13 et 17 ans et afficher un grand intérêt pour les métiers d’ambulancier, pompier ou policier. Vous aimeriez en connaître davantage sur le travail de tous ces gens et vous familiariser aux mesures d’urgence? Si oui, sachez qu’un camp d’une semaine aura lieu, du 20 au 24 juillet, et permettra à 20 jeunes de vivre de belles expériences dans ce domaine.

«Camp 911», tel est le nom de ce projet mis en place conjointement par le chargé de projet en sécurité incendie à la MRC (Sébastien Lajoie), l’agente de développement en loisirs (Martine Auray) et les différents corps de métiers de mesures d’urgence (pompiers, policiers, ambulanciers).

C’est en janvier dernier que Sébastien Lajoie et Martine Auray ont concocté ce projet. Ils ont par la suite bénéficie d’une aide financière du Pacte rural pour le concrétiser. «C’est un projet très innovateur, une première au Québec», s’empresse de lancer avec enthousiasme Martine Auray.

La date limite pour s’inscrire pour les jeunes est le 21 mai. On signale le 849-9166 )pôste 29 ou 32).

Comme l’explique cette dernière, on ne se contentera pas seulement de refiler de la théorie aux jeunes. Des policiers, ambulanciers et pompiers vont effectivement permettre aux jeunes de manipuler des instruments et de participer à des simulations.

L’horaire de la semaine sera complété avec des activités sportives, question de leur faire réaliser l’importance de maintenir une bonne forme physique. «Nous avons l’appui des principaux intervenants concernés (policiers, ambulanciers et pompiers). Le clou de la semaine aura lieu le vendredi alors que l’on procèdera à une simulation avec de vraies voitures, des policiers, des ambulanciers, des opérations de désincarcération et la participation des jeunes», explique Sébastien Lajoie. «C’est aussi une bonne façon de donner le goût aux jeunes d’apprendre un métier et de recruter de futures pompiers volontaires pour nos petites municipalités environnantes», fait valoir Martine Auray.

Et si tout se déroule bien cette année, on n’écarte pas la possibilité de répéter l’expérience l’an prochain. «On pourrait même tenir le camp sur une période de deux semaines», ajoute madame Auray.