Le maire de Coaticook rêve d’un événement hebdomadaire au centre-ville

COATICOOK. Inspiré par ce que le Marché de soir de Compton a pu réaliser au cours des dernières années, le maire de Coaticook, Simon Madore, espère recréer cette magie au centre-ville de sa municipalité en créant de nouveaux rendez-vous événementiels chaque semaine.

«Animer notre centre-ville, ç’a toujours été l’une de mes priorités, concède-t-il. Quand je regarde ce que Compton a été capable de faire avec son marché, je trouve ça extraordinaire. Les gens savent que les jeudis, ils iront faire leur tour pour aller faire des emplettes. De plus, ils ont réussi à animer cet espace, à créer quelque chose de vivant pour la communauté. C’est ce que j’aimerais pour notre centre-ville. Par exemple, tous les vendredis, j’aimerais que les gens de la région se disent, c’est à Coaticook qu’il faut être.»

Toutefois, pas question d’utiliser la formule du marché. «Ça, ça appartient à Compton. Il faut se démarquer à notre façon», note M. Madore.

Entre en jeu l’organisme Rues principales. Certainement, le regroupement devra prêter main-forte à la Municipalité dans ses rêves d’animation. «Il est peut-être temps de passer à deux ressources, plutôt qu’une seule, afin d’y arriver. L’une pourrait s’occuper de l’aspect événementiel, l’autre des relations avec les commerçants du centre-ville», explique le premier magistrat.

Il ne resterait plus qu’à trouver la nature du rendez-vous que souhaite proposer la Ville de Coaticook. «Dans un monde idéal, j’aimerais développer des soirées thématiques. On pourrait avoir un événement dédié entièrement au country. Amener des chevaux, des chanteurs. Les commerçants pourraient avoir des prix du Far West et avoir des kiosques au milieu de la rue.»

«Dans le temps du Coaticook Auto Moto Show [lequel devrait revenir en 2022 au centre-ville], on pourrait avoir une thématique de voitures anciennes et demander aux gens de nous montrer leurs plus beaux bolides. Le gagnant pourrait se mériter un chèque-cadeau de Rues principales.»

«L’idée, c’est d’aller toucher le plus de gens avec différents intérêts, poursuit Simon Madore. Comme ça, tout le monde se sentira interpellé.»

On veut également que ces rendez-vous touchent la population plus locale. «Je pense que, lorsqu’on les mettra sur pied, ça deviendra populaire. Et on n’aura pas nécessairement besoin de la manne touristique pour que ça fonctionne.»