Coaticook: Raynald Drolet ne sera pas candidat aux élections municipales

POLITIQUE. L’ex-conseiller et ancien candidat à la mairie de Coaticook, Raynald Drolet, ne sera pas candidat aux prochaines élections municipales.

Le principal intéressé avoue avoir longuement réfléchi à son avenir politique. «Je suis obligé de prendre une décision à contrecœur. J’ai toujours de l’intérêt pour les dossiers municipaux et pour le développement de la communauté. J’ai même continué à suivre les activités du conseil à distance depuis mon départ en 2017», explique-t-il.

Alors, qu’est-ce qui le retient de faire le saut une fois de plus? «La majeure partie de ma décision repose indirectement sur la pandémie, note-t-il. Dans mon cas, ç’a affecté beaucoup mon entreprise [M. Drolet est propriétaire de Taxi 300]. Si on combine le tout à la pénurie de main-d’œuvre, ça fait que je ne suis pas capable de me libérer, ne serait-ce que pour faire une campagne électorale qui a de l’allure. Si c’est comme ça pour la campagne, je me dis que j’aurai bien de la misère à mettre le temps qu’il faut y mettre à titre d’élu.»

«J’ai aussi vu toute la différence depuis que je ne suis plus à l’hôtel de ville, rajoute-t-il. Ç’a fait du bien à ma compagnie. Les gens ne réalisent pas tous à quel point on se sacrifie quand on fait le saut en politique, peu importe le palier.»

Lors des élections de novembre prochain, la grande majorité des élus de Coaticook seront probablement élus par acclamation, y compris le maire Simon Madore. Celui qui a livré bataille à l’actuel premier magistrat en 2017 ne voit pas la situation d’un bon œil. «Je trouve ça triste pour la démocratie en général. Il est vrai que certains penseront que les élus font du bon travail et que c’est pour cette raison qu’il n’y a pas d’opposition. De mon côté, je ne crois pas à ça. Une élection, c’est l’occasion parfaite pour débattre des idées. Là, les gens en place n’auront pas l’occasion de dire pourquoi ils sont là, ce qu’ils font là ou encore où ils s’en vont. On ne connaîtra malheureusement pas leur vision», déplore M. Drolet.

La décision qu’il a prise pour le scrutin de novembre prochain n’est pas synonyme d’un trait définitif sur la vie politique. «En 2025, c’est très possible que je me représente. Et ce serait assurément pour le poste de maire. Avec mes trois mandats de conseiller, je crois avoir fait le tour.»