Des cinéastes en herbe signent un premier film d’horreur

CINÉMA. C’était un grand soir de première au Pavillon des arts et de la culture de Coaticook, le 12 août dernier, alors qu’une dizaine de jeunes de la région ont présenté leur premier court métrage intitulé «Terreur au camp de jour».

C’était une surprise pour les parents, mais aussi pour ces cinéastes en herbe âgés de 8 à 14 ans, qui n’avaient même pas vu le produit fini avant la première. Ils étaient tous agréablement surpris d’avoir contribué à une œuvre de qualité professionnelle.

Ces participants au Camp Kionata ont été parrainés et supervisés par le cinéaste et musicien sherbrookois Johan Gass. Il assure avoir «trippé» à travailler avec ces jeunes passionnés, qui ont profité de l’occasion pour découvrir l’envers du décor du cinéma.

Ils ont touché à presque tous les aspects de la réalisation d’un court métrage, comme le scénario, la mise en scène, le tournage et le jeu d’acteur. Le mentor s’est occupé de la caméra et du montage. «Ils ont rapidement constaté que ça prenait beaucoup de temps pour un court métrage de quatre minutes», rigole-t-il.

Chaque jeune a consacré une quinzaine d’heures pendant une semaine concentrée de production. Quelques idées et personnages ont été imposés, mais une grande partie de cette œuvre est une création de cette jeune équipe.

Selon Johan Gass, les cinéastes en herbe ont plongé à fond dans cette parodie de film d’horreur. On y aperçoit les personnages «terrifiés» par des monstres, des cris et du «sang de ketchup» dans des séquences tournées dans le cimetière Saint-Edmond de Coaticook et dans l’église de Saint-Adrien, près de Ham-Nord.

«On s’est bien amusé avec des clichés de film d’horreur et avec des personnages drôles et stéréotypés, résume-t-il. On a un très bon résultat avec aussi peu de budget, de temps et de moyens», applaudit-il.

Un projet similaire pourrait également voir le jour l’an prochain.