Des tires de tracteurs et de pick-up très populaires à Coaticook

COATICOOK. Les tires de tracteurs et de pick-up, qui ont eu lieu samedi et dimanche derniers (31 juillet et 1er août), ont attiré les foules sur les terres situées derrière le CRIFA.

«On a eu une grosse fin de semaine de tires, résume le président de l’Expo Vallée de la Coaticook [l’organisme qui chapeautait l’événement], Sylvain Lapointe. Dans l’ensemble, on est très satisfait. Tout s’est bien déroulé.»

Côté foule, difficile de demander mieux, insistent les organisateurs. Lors de la première journée d’activités, 990 visiteurs se sont procuré tous les billets disponibles. Le lendemain, 850 laissez-passer ont trouvé preneurs. «Il y avait pas mal de sourires accrochés aux visages des gens, a observé M. Lapointe. Je pense qu’ils étaient très heureux d’enfin pouvoir participer à un événement, plutôt que d’être encabanés à la maison. C’est sûr que si on avait ouvert à 100 %, les estrades auraient été pleines. Il fallait toutefois respecter les règles de la Santé publique et c’est ce qu’on a fait.»

La participation a aussi été très élevée de la part des pilotes. «On a brisé un record des dix dernières années», confirme Sylvain Lapointe. En effet, 76 tracteurs ont été enregistrés pour la journée de samedi, tandis que 32 pick-up et 16 camions «10 roues» ont montré leur force lors du dimanche. «L’engouement était là. Il faut aussi savoir qu’il y a un peu moins d’événements du genre dans la région. En fait, il n’y a que trois tires locales pour les tracteurs cet été, alors c’est sûr que ç’a un effet à la hausse sur les inscriptions.»

Les tires de tracteurs et de pick-up faisaient partie d’une programmation allégée de l’Expo Vallée de la Coaticook. Les organisateurs souhaitent revenir à un événement «normal» en 2022. «Les animaux, les jugements, les manèges, les spectacles, c’est ça une exposition agricole. On se croise les doigts pour le retour de l’Expo l’an prochain. On a bien hâte de revoir nos 10 000 visiteurs qui venaient s’amuser avec nous année après année», conclut M. Lapointe.