Parc de la gorge de Coaticook: le pont suspendu sera minutieusement inspecté

SÉCURITÉ. Emblème touristique de la région, le pont suspendu du Parc de la gorge de Coaticook fera l’objet d’une rigoureuse inspection, ce printemps.

La directrice générale du site, Caroline Sage, souligne l’importance d’un tel exercice. «Il en va de soi pour la sécurité de nos visiteurs, qui sont de plus en plus nombreux à emprunter le pont suspendu. Il y a aussi le vieillissement de la structure à prendre en compte [celle-ci a été ouverte au public en 1989].»

Depuis 2015, la Ville de Coaticook mandate chaque année une firme d’ingénieurs afin de procéder à une inspection visuelle du pont suspendu. Tous les trois ans, une inspection plus rigoureuse est commandée. Elle sera réalisée au cours des prochaines semaines et coûtera à la Municipalité 24 500 $. Lors de celle-ci, des hommes-araignées seront dépêchés afin de s’assurer que tout soit conforme sous la structure. «Aucune faille ni faiblesse n’est jamais ressortie de ces inspections au fil du temps, rassure Mme Sage. Il n’y a eu seulement que des petits ajustements pour s’assurer d’une ouverture sécuritaire au printemps pour nos visiteurs.»

«Notre pont suspendu, c’est une véritable fierté pour la région. On se doit de le garder en santé», mentionne la directrice générale du Parc de la gorge.

À titre informatif, le pont suspendu peut accueillir jusqu’à 800 personnes de 200 livres à la fois. Cela représente environ une centaine d’éléphants.

La Municipalité procède également à des inspections des tours d’observation situées sur le territoire du Parc de la gorge, soit les tours Couillard et Charland.

Des projets à venir

Aux dires de Caroline Sage, de «beaux projets» s’en viennent concernant le pont suspendu. Impossible cependant de connaître la nature de ceux-ci. «Ils font partie de notre plan de développement à moyen terme», se contente-t-elle de dire.

Vu la popularité des activités en plein air en période hivernale, le Parc de la gorge serait-il tenté d’ouvrir la structure au public durant les mois plus froids? «Les sentiers de ce secteur n’ont pas été pensés en fonction de nos hivers, malheureusement. Il y a de nombreuses cotes, plusieurs rochers, des passerelles en bois et de nombreux escaliers. Avec la neige et la glace qui pourraient les recouvrir, ce serait dangereux pour les randonneurs qui souhaiteraient s’y aventurer.»