Un ancien d’Agriculture et agroalimentaire Canada aux commandes du CIARC à Coaticook

COATICOOK. Le moindre que l’on puisse dire, c’est que le nouveau président du Centre d’initiatives en agriculture de la région de Coaticook (CIARC), Jean-Pierre Charuest, apporte un bagage fort intéressant qui aidera certainement l’organisme à atteindre son but de se transformer en institut bioalimentaire.

Agronome de formation, M. Charuest a travaillé 27 années pour Agriculture et agroalimentaire Canada, au Centre de recherches de Lennoxville, où il a été en charge des opérations agricoles de la ferme. «J’ai toujours eu à cœur le développement de l’agriculture», affirme celui qui est également conseiller municipal à Compton depuis 2017.

C’est d’ailleurs cette passion qui l’a poussé, il y a quelques années, à intégrer le CIARC à titre d’administrateur bénévole. «Je voulais mettre à profit mes compétences en gestion de projet. La modernisation des activités et la construction d’une nouvelle étable ont été des projets qui m’ont interpellé. Dès mon arrivée, j’ai été séduit par la mission de l’organisme, mais aussi par les défis qui m’attendaient. On parle ici de la vétusté des installations et des difficultés financières vécues au cours des dernières années.»

Le nouveau président de l’organisme croit que le projet d’institut bioalimentaire représente une belle opportunité de mailler les forces estriennes en agriculture. «On a de grands enjeux, spécifiquement le maintien et l’intégrité du territoire agricole, la lutte à l’érosion des terres, la pénurie de main-d’œuvre et la diminution de l’empreinte environnementale de nos activités. Le projet d’institut présenterait une solution à ces enjeux. Il y aura beaucoup de chemin à faire.»

À titre de nouveau président, M. Charuest pourra également compter sur l’un de ses anciens collègues en la personne de Denis Petitclerc, un autre retraité d’Agriculture et agroalimentaire Canada. «C’est une personne qui a beaucoup de vision. On compte sur son influence et son envergure professionnelle pour mobiliser les gens du secteur.»

Il souhaite également s’enraciner dans les opérations courantes de l’organisme, mieux connaître ses partenaires. «Je veux ultimement créer un climat propice au partage des visions des rôles de tout un chacun. En termes de formation, il faut aussi que ça continue», conclut-il.