Le CIARC reçoit une aide financière de plus de 100 000 $ de Québec

COATICOOK. Le Centre d’initiatives en agriculture de la région de Coaticook (CIARC) a de quoi se réjouir. L’organisme vient en effet de mettre la main sur une aide financière de 95 000 $ du ministère de l’Éducation afin de poursuivre sa mission, maintenir ses installations et développer son projet d’institut bioalimentaire.

La députée de Saint-François, Geneviève Hébert, en a fait l’annonce mardi dernier (23 février). Ce montant sera bonifié de 5000 $ grâce au budget de soutien à l’action bénévole de l’élue et d’un montant de 5000 $ supplémentaires provenant du budget discrétionnaire du ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge. Cela porte l’aide totale accordée au CIARC à plus de 105 000 $.

Directeur général de cet organisme, Anthony Laroche, accueille favorablement la nouvelle, lui qui a été mis au courant de ce coup de pouce financier lors de l’assemblée générale annuelle du regroupement, en janvier dernier.  «C’est une belle marque de reconnaissance du ministère sur l’impact qu’a le CIARC sur le développement du secteur, affirme-t-il. Pouvoir compter sur ce financement, ça nous permet de nous tourner vers nos futures orientations et nos prochains projets. Quand on doit mobiliser la majorité de nos énergies à trouver des sources de financement pour maintenir notre mission la plus fondamentale, eh bien, on est obligé de mettre le reste de côté. C’est ce qui s’est malheureusement passé au CIARC durant les dernières années. Cette aide financière nous permettra de se projeter vers notre projet d’institut bioalimentaire estrien.»

Ce dernier viendra entre autres mettre de l’avant la modernisation de la ferme-école. «Produire du lait dans une étable construite en 1912, ça représente son lot de défis, explique M. Laroche. On voudra bien développer des expertises qui permettront à notre secteur de bien tirer son épingle du jeu. Les différents partenaires que nous aurons pour nous épauler viendront déterminer nos besoins en termes d’infrastructures et d’installations.»

À la lumière de l’annonce, les dirigeants du Centre d’initiatives en agricultures de la région souhaitent que la contribution soit maintenant inscrite au prochain budget. «Ça amènerait un peu plus de prévisibilité. Si on le sait qu’on aura cette subvention pour, disons trois ans, on n’a pas à se demander si on l’aura pour boucler nos budgets chaque année. Ça nous permettra ainsi de développer le secteur bioalimentaire de Coaticook, mais aussi de la grande région de l’Estrie, via la formation. Il ne faut pas oublier que la première action du CIARC, lorsqu’il a été fondé, a été la création d’un lieu de formation. La récurrence de la subvention viendrait pérenniser la poursuite de cette mission», explique Anthony Laroche.