Le Shazamfest lève le voile sur son «Combat de la scène»

MUSIQUE. Le «Battle of the Band» n’est plus! Vive le «Combat de la scène»! En raison des contraintes liées à la pandémie, le Shazamfest doit réinventer son concept de recherche de talents artistiques, dont les gagnants pourront une fois de plus monter sur les planches de l’une des scènes de l’événement culturel.

Pour cette nouvelle mouture, le fondateur et directeur Shazamfest, Ziv Przytyk, a fait équipe avec La Petite boîte noire de Sherbrooke. «Au cours des derniers mois, le directeur a beaucoup investi dans l’équipement audiovisuel pour capter les prestations. On va utiliser cette technologie pour d’abord enregistrer les prestations des groupes qui s’inscriront au concours. On diffusera ensuite les vidéos et les gens seront appelés à voter pour leurs préférés. Ce qui est bien aussi, c’est que les artistes pourront repartir avec la vidéo. Ce sera une belle carte de visite pour eux.»

À l’image du happening culturel, le concours souhaite capter l’attention d’artistes de tous les horizons. «On ne cherche pas juste des musiciens. On veut des poètes, des humoristes, des gens qui font du cirque. Ce mélange des arts, c’est ça qui fait la beauté du Shazam», reconnaît son grand manitou.

Les inscriptions se font jusqu’au 13 mars prochain. Les artistes devront être disponibles les 3 et 4 avril pour le tournage de leur vidéo. Pour de plus amples informations, on peut consulter le site shazamfest.com.

Bon espoir pour 2021

Le directeur du Shazamfest a bon espoir de présenter son événement en juillet prochain. La seule question qui demeure en suspens est de savoir sous quelle formule. Rappelons que l’an dernier, l’événement a présenté sa série Shazam, sur plusieurs week-ends, afin de se plier aux exigences de la Santé publique. «Si on doit encore présenter le Shazam de cette façon, on le fera, explique Ziv Przytyk. Par contre, en tant qu’organisateur, c’est vraiment essoufflant créer une série de spectacles, contrairement à un grand week-end d’activités.»

«Notre but ultime, c’est de présenter des arts vivants sur nos scènes. Et ça manque a beaucoup de gens. L’an dernier, on a été parmi les premiers à pouvoir le faire. C’était beau de voir les artistes, les larmes aux yeux, renouer avec le public en chair et en os. Rien ne bat l’expérience des arts de la scène lorsqu’on le vit en vrai.»