Le camping sera fort populaire encore cet été dans la région de Coaticook

COATICOOK. Le printemps ne s’est pas encore pointé le bout du nez que le carnet de réservations des campings de la région de Coaticook est fort garni.

«Le camping aura la cote encore cette année», prédit la copropriétaire du camping du Pont couvert, Marie-Laurence Binette. Ces installations, situées à Waterville, ont d’ailleurs enregistré une hausse de 50 % du nombre de ses réservations comparativement à l’an dernier.

«On connaîtra fort probablement un été qui ressemblera à celui qu’on a vécu l’an dernier. Durant ce temps, non seulement les gens ont acheté local, mais ils ont aussi voyagé local. Pour l’industrie du tourisme, il s’agit d’une très bonne nouvelle. On souhaite également que cette tendance se poursuive après la pandémie.»

Afin de bonifier l’expérience vécue au camping du Pont couvert, les propriétaires entendent investir pas moins de 600 000 $ au cours des trois prochaines années. Pour cette année, ces investissements se traduiront par l’ajout d’un système chauffant à la piscine existante, à la création d’un bâtiment dédié aux ados, à la construction d’un module de jeu au parc ainsi que par l’érection d’une tyrolienne. «L’ajout d’une cinquantaine de nouveaux terrains fait également partie de nos plans», confirme Mme Binette. Cela porterait le nombre d’espaces à 200.

Même son de cloche au Parc de la gorge

L’engouement pour le camping se fait également sentir du côté du Parc de la gorge de Coaticook. «On s’enligne vers une année record, confirme la directrice générale de l’endroit, Caroline Sage. À la fin de notre dernière année, en novembre, on avait presque doublé notre nombre de réservations. On s’attend donc à une autre année très occupée.»

Les activités de plein air seront encore très prisées cet été, aux dires de Mme Sage. «Le camping en fait aussi partie, explique-t-elle. On a vu de nombreux nouveaux adeptes l’an dernier. S’ils se sont équipés, ce ne sera pas pour en faire qu’une seule année. Ils seront avec nous ou sur différents terrains pour les trois ou quatre prochaines années, au moins.»

Il y a certaines personnes qui se sont heurtées à des terrains complets l’an dernier, reconnaît la directrice générale du Parc de la gorge. «On a nos habitués qui réservent tôt, mais là, les nouveaux adeptes ont eux aussi choisi leur plage horaire plus rapidement cette année. Ils ne voulaient pas se faire prendre. Ça joue dans statistiques.»

Plaidoyer pour une ouverture à la mi-avril

Copropriétaire du Camping de Compton, Aimé Mélix souhaite que les autorités gouvernementales autorisent les campings à ouvrir à la mi-avril, comme à l’habitude. «L’an dernier, on n’a ouvert nos portes que le 1er juin, fait-il savoir. C’est un mois plus tard. Il a fallu faire beaucoup de rattrapage en fin de saison. Heureusement, les gens ont beaucoup opté pour les activités de plein air.»

Comme on en connaît davantage sur le virus de la COVID-19, une réouverture des terrains tôt au printemps est souhaitée par le milieu. «On espère être un milieu encore plus vivant cet été, car notre programmation d’activités a été pratiquement inexistante l’an dernier. Bien sûr, on se conformera aux normes de la Santé publique.»