Journées de la persévérance scolaire: les élèves font preuve de résilience, dit le directeur de La Frontalière

COATICOOK. Malgré le fait qu’un plus grand nombre d’élèves ait de la difficulté à naviguer à travers leur parcours scolaire en temps de pandémie, le directeur de l’école secondaire La Frontalière, Hugues Émond, affirme que tous font preuve, chacun à leur façon, de résilience.

Étudier devant un écran la moitié du temps. Liens d’amitié plus difficile à entretenir. Les élèves d’un peu partout en province vivent des moments d’incertitude, qui, pour plusieurs d’entre eux, sont difficilement navigables. «Vit-on une certaine détresse supplémentaire cette année en raison de la pandémie? Oui, bien sûr», admet le directeur Hugues Émond. Pour illustrer cette donnée, on ne parle pas de tsunami, mais plutôt de petites vagues qui surviennent un peu plus souvent, à différents moments de l’année.

Lors d’un sondage réalisé par la Santé publique récemment, les résultats préliminaires le confirment. «Ils trouvent cette situation particulière et bien difficile. Ce sentiment, on le ressent chez nos plus vieux, les secondaires 3, 4 et 5. Il y a de la détresse, de l’anxiété due au fait qu’on est souvent devant un écran pour nos études. Il y a aussi un manque dans nos relations sociales.»

Afin de pallier à cette réalité, La Frontalière a mis en place plusieurs activités, qui ont d’ailleurs été bonifiées dans le cadre des Journées de la persévérance scolaire (15 au 19 février). «Notre personnel est davantage à l’écoute des besoins de nos jeunes, explique M. Émond. Dès la fin de la dernière année, on s’est doté d’un plan pour ne pas être pris de court. Il faut être à l’affût.»

«Et ce qui est encore plus extraordinaire, c’est que plusieurs de nos élèves font eux-mêmes preuve de bienveillance non seulement auprès de leurs pairs, mais aussi de notre personnel, qui, avouons-le, connaît certaines périodes d’essoufflement. On est vraiment choyé d’avoir cette clientèle étudiante.»

Hugues Émond salue également les parents et l’ensemble de la communauté. «Dès qu’il y a quelque chose, on intervient tous rapidement. On peut souffrir en ces temps incertains, mais on est aussi capable de s’ouvrir et d’accepter l’aide. Et, jusqu’à présent, ça se passe très bien ici.»