La nouvelle mouture de la Politique familiale aidera encore plus les familles de Coaticook

COATICOOK. La nouvelle mouture de la Politique familiale et des aînés de la Ville de Coaticook permettra à davantage de familles de profiter de certains assouplissements lors de l’inscription de leurs enfants à certaines activités sportives et culturelles.

Dans le document adopté par la Municipalité lors de la séance du conseil du 8 février dernier, on apprend qu’une famille inscrivant leur premier enfant à une activité obtient un rabais de 20 %, alors que celui-ci était inexistant par le passé. Le deuxième enfant profite d’un rabais de 30 %, alors que le troisième et tous les autres bénéficieront d’une réduction de 50 % à l’inscription d’une même activité.

«Par le passé, on avantageait les familles nombreuses, reconnaît le maire de Coaticook, Simon Madore. Là, on s’adapte à la réalité des familles d’aujourd’hui, qui ont en moyenne un ou deux enfants.»

La nouvelle mouture de la Politique familiale a également ajouté certains organismes admissibles, dont Plein air Coaticook et le patinage artistique. «On essaie de varier notre offre, car on sait que nos jeunes pratiquent davantage de sports que le hockey, le soccer ou encore le baseball», explique M. Madore.

Les bourses remises aux nouveau-nés font toujours partie de cette politique. Les parents recevront 150 $ pour leur premier enfant, 300 $ pour leur second et 500 $ pour les bambins subséquents.

«Il était important de revoir notre politique. Si on veut convaincre les familles de venir s’installer à Coaticook, il faut avoir les outils nécessaires. Et c’est ce dont on se dote», croit Simon Madore.

De l’argent supplémentaire pour l’an prochain?

En raison de la pandémie vécue en 2020 et de l’annulation de plusieurs activités, les parents n’ont pas été nombreux à se prévaloir des avantages de la politique familiale. Que fera la Municipalité de l’argent supplémentaire qui est resté dans ses coffres? «J’ai demandé au trésorier à savoir quel montant est disponible. Il est possible qu’on bonifie notre aide l’an prochain avec ce qui n’a pas été utilisé. Notre but, bien évidemment, ce n’est pas de sauver de l’argent, mais de faire bouger nos jeunes.»