Une nouvelle activité de sculpture sur neige offerte à Coaticook

COATICOOK. En collaboration avec la Ville de Coaticook, l’organisme Rues principales mettra à la disposition de la population neuf grands blocs de neige, lesquels pourront être sculptés selon l’humeur des passants. De quoi combiner activité de plein air et créativité artistique. 

«Il faut savoir adapter notre offre d’activités en ces temps plutôt incertains, souligne la directrice de Rues principales, Julie Favreau. Comme les rassemblements sont interdits et que les activités de plein air ont la cote, on a pensé reprendre une bonne idée qu’on a vu dans certaines municipalités, soit celle des blocs de neige que les gens pourront sculpter. Ce qui est intéressant, c’est qu’une famille pourrait commencer son œuvre, puis la voir être terminée par d’autres personnes. On vient créer de belles œuvres collectives.»

Pas besoin d’être un artiste accompli non plus pour laisser aller ses envies de création, comme l’explique l’artiste Luc Pelletier. «Juste laisser aller votre imagination, lance-t-il. Vous n’avez même pas besoin d’avoir des outils particuliers. Vous avez tout le matériel nécessaire dans votre cuisine, comme certains ustensiles.»

«Faut pas se lancer dans des choses compliquées, poursuit son collègue Claude Sévigny. Il faut surtout explorer la matière et avoir une idée de départ.»

Un tutoriel a d’ailleurs été tourné afin de démontrer certaines techniques. Il est disponible sur les réseaux sociaux de Rues principales.

Au total, neuf blocs seront érigés un peu partout à Coaticook. Il y en a trois à la Place Tillotson, trois autres au parc du centre-ville, en face du Foyer du sport, ainsi que trois structures au parc Laurence.

L’initiative est également rendue possible grâce à la collaboration de Fondation et coffrage Jean Sage, qui a produit les moules nécessaires à la construction des blocs.

Aux petits vandales qui seraient intéressés à détruire ceux-ci, la directrice de Rues principales a un message bien clair. «Ce genre d’action serait quelque chose de tout à fait gratuit et ne donnerait absolument rien. Laissez les gens s’amuser et allez canaliser votre énergie d’une autre façon», mentionne Mme Favreau.

Sur une note un peu plus positive, si les blocs sont tous sculptés rapidement, il pourrait être possible d’en produire davantage. «Si les gens sont au rendez-vous, ça pourrait être quelque chose qu’on fait annuellement.»

Notons que cette activité a reçu un coup de pouce financier de l’initiative «Joues rouges! Cet hiver, on bouge!, propulsée par le Conseil Sports et loisirs de l’Estrie.