Difficile d’adopter un nouvel animal de compagnie dans la région de Coaticook

COATICOOK. «Le meilleur conseil que je pourrais offrir aux gens qui souhaitent adopter un nouvel animal de compagnie, c’est de s’armer de patience», lance la copropriétaire de l’animalerie Chez Chanel, Valérie Quirion.

En plein confinement hivernal, l’engouement pour les petites bêtes à quatre pattes se fait sentir. «Pour la première fois en 12 ans, il a fallu chercher pour avoir des chats, raconte Mme Quirion. Habituellement, les gens viennent nous en porter et il faut en refuser, car nous n’avons plus d’espace. On a été plusieurs mois sans animaux.»

Même son de cloche chez la copropriétaire, présidente et directrice générale de L’Animatou de Coaticook, Sara Côté. «La croissance des ventes que nous observons est encore plus grande que celle des deux années précédentes, indique-t-elle. Ce qui est encore plus frappant, c’est que cette augmentation se retrouve au niveau de l’alimentation et des items pour divertir l’animal. J’attribue tout ça au fait que les gens passent de plus en plus de temps avec leurs animaux et sont, du même coup, plus conscients de leurs besoins. Quand tu vis autant avec lui, tu te rends compte que ça peut être long pour l’animal. Il a besoin de stimulation. Tu es aussi plus ouvert à leurs symptômes, donc tu es plus ancré à acheter une nourriture de meilleure qualité.»

L’engouement se fait aussi sentir chez les autres animaux. Reptiles, hamsters et petits oiseaux ont aussi la cote. «Même les poissons sont devenus populaires, raconte Mme Quirion. Certains trouvent leur présence thérapeutique.»

Gare aux petites annonces

Pour trouver leur nouvel animal de compagnie, certains clients se tournent vers les petites annonces. Sara Côté souligne qu’il faut faire preuve d’extrême prudence en parcourant ces sites. «Vous ne voudriez certainement pas encourager quelqu’un qui n’a pas de bonnes intentions, indique-t-elle. La première chose que vous devriez demander aux éleveurs, c’est de voir le pedigree et les parents. Si on vous le refuse ou qu’on dit que ça vient de telle ou telle personne, posez-vous de grandes questions.»

«J’ai vraiment peur des mauvais éleveurs, s’inquiète pour sa part Valérie Quirion. Comme il est très difficile de trouver un animal ces temps-ci, certains vont parfois tourner la tête. Il ne faut pas. Il faut surtout être vigilant.»