Vols d’animaux de compagnie à Coaticook: des citoyens sonnent l’alarme

COATICOOK. Au cours des derniers jours, de nombreux internautes de la région ont indiqué sur les réseaux sociaux que leur animal de compagnie a disparu, voire même été enlevé. Le phénomène n’est certes pas étranger au fait que les chiens et les chats sont fort populaires et qu’il est de plus en plus difficile d’en adopter un ces temps-ci.

Copropriétaire de l’animalerie Chez Chanel, Valérie Quirion confirme que plusieurs personnes lui ont fait part de la situation. «Une cliente m’a informé qu’elle avait perdu son chien. Elle est pas mal certaine qu’il a été volé, puisqu’il n’a jamais l’habitude de ne pas revenir à la maison.»

«Une de nos anciennes employées dit même avoir vu son chien pratiquement se faire embarquer dans une minifourgonnette blanche, poursuit-elle. C’est réellement inquiétant.»

Les possibles vols indignent la principale intéressée. «Je préfère m’abstenir de commenter les gestes posés par ces gens qui s’en prennent aux animaux. Il n’y aurait que des mots méchants qui sortiraient de ma bouche.»

Pour éviter qu’une telle situation ne se produise, Mme Quirion propose quelques conseils. «D’abord, lorsque vous sortez à l’extérieur, il est important de toujours avoir son animal en laisse. S’il est à l’intérieur et que vous n’y êtes pas, il est aussi important de bien verrouiller. De plus, les vétérinaires recommandent également de micropucer votre animal. Il sera ensuite plus facile à le retracer s’il arrive dans une autre famille.»

Du côté de la Sûreté du Québec, on indique n’avoir reçu aucun signalement quant à des vols d’animaux dans la région de Coaticook. «On reste à l’affût puisque les chiens et les chats sont en forte demande. Nous sommes également au courant d’une page Facebook, nommée « Alerte Raven », qui a été créée pour des animaux égarés», fait savoir l’agente d’information de la SQ, Aurélie Guindon.

Cette dernière mentionne que si on pense que son animal de compagnie a été enlevé ou volé, il est préférable de le signaler aux autorités.