Déménagement possible du Centre communautaire à Waterville: les dirigeants ne veulent pas se retrouver à la rue

RÉACTIONS. Aux dires de la présidente du Centre communautaire de Waterville, Marie-Soleil Larouche, le nerf de la guerre quant à un possible déménagement de l’organisme dans de nouveaux locaux sera la collaboration entre son conseil d’administration et les élus municipaux. «S’il y a un projet qui avance plus vite que l’autre, que ce soit celui du CPE ou du centre multifonctionnel, il faudra s’assurer qu’on ne tombe pas entre deux chaises et qu’on se retrouve sans un toit», insiste-t-elle.

La principale intéressée affirme qu’une première rencontre sur le sujet a eu lieu en décembre dernier. «Les différents projets qui sont sur la table nous demanderont bien sûr de nous adapter, explique Mme Larouche. Le fait qu’on ait été invité autour de la table pour participer aux discussions [de façon virtuelle], on voit ça de manière positive.»

Le projet de centre de la petite enfance pourrait occuper les espaces actuels du Centre communautaire de Waterville, comme l’explique le texte ci-haut. Une relocalisation à l’intérieur de l’ancienne église catholique de Waterville serait dans les plans pour l’organisme rebaptisé le CCW. «Côté emplacement, il est excellent, en plein cœur du village, précise Marie-Soleil Larouche. Pour ce qui est du bâtiment, c’est certain qu’il y aura quelques travaux à faire. Il faudra que la Municipalité demande aux organismes qui l’habiteront d’identifier leurs besoins.»

La présidente du Centre communautaire de Waterville souhaite également que la Municipalité ait plusieurs options sur la table. «Avoir des plans A, B et C serait une bonne idée pour éviter des mauvaises surprises.»

Activités en ligne

Pour le moment, le Centre communautaire de Waterville n’offre que quelques activités en ligne, principalement un café-rencontre ainsi que des cours de yoga. Tout ça s’explique bien évidemment par les mesures sociosanitaires imposées par le gouvernement en marge de la pandémie de COVID-19.

Avant le 13 novembre, les rendez-vous ont été plus nombreux, indique la présidente de l’organisme. «On souhaite revenir à ce rythme d’ici le printemps ou l’été. Tout dépendra bien sûr de l’évolution de la situation.»