L’ex-footballeur professionnel Charles Vaillancourt heureux chez Valfei à Coaticook

COATICOOK. Lorsqu’il a quitté l’organisation des Lions de la Colombie-Britannique, une équipe professionnelle de la Ligue canadienne de football, en avril 2019, Charles Vaillancourt avait dit qu’il s’impliquerait davantage au sein de l’entreprise familiale. L’ex-#69 tient promesse puisqu’il est maintenant l’une des têtes dirigeantes chez Valfei, qui se spécialise dans les produits d’horticulture et la production de sapins.

«La transition du terrain de football jusqu’à nos plantations se passe très bien», confie le sympathique colosse, au volant d’un camion, alors qu’il s’apprête à livrer un «gros» sapin de Noël à la Laiterie de Coaticook.

De nombreuses blessures, notamment à son poignet, ont mis le footballeur sur le carreau, le forçant à mettre un terme prématurément à sa carrière chez les pros en 2019. «Au début, ça n’a pas été facile, lance-t-il. J’ai eu à faire mon deuil. Quand ça fait plus de dix ans que tu prends des décisions en lien avec le football, il faut qu’il y ait une certaine période d’adaptation. Ça fait environ deux ans que j’ai intégré l’équipe de Valfei et je peux dire que je suis très heureux. Je m’y implique à 100 % depuis le début.»

Cette analogie sportive n’est pas la seule qu’il a transposé du terrain jusqu’à son nouveau milieu de travail. «Tout au long de mon parcours au football, j’ai eu la chance d’avoir été capitaine. J’y ai développé mes habiletés de leader. Être aux commandes d’une entreprise, on se doit justement d’être leader. On veut toujours se surpasser pour que l’entreprise aille bien. La grosse période de « rush » qu’on vient de vivre, je la considère comme un camp d’entraînement. Ç’a été dur pendant de longues journées. Mais, à la fin, ça rapporte.»

Charles Vaillancourt croit que Valfei poursuivra sa croissance au cours des prochaines années. «On a toujours été en expansion et je ne veux surtout pas freiner cet élan. On produit toujours nos arbres de Noël. En horticulture, on est dans la granule de bois. Je veux faire honneur à mes parents qui ont lancé cette entreprise. Surtout, je ne veux pas stagner. Mes coachs m’ont toujours dit que quand on stagne, on recule.»

Toujours un œil sur le football

Bien qu’il ait eu à prendre une petite pause depuis son retrait du monde du sport professionnel, Charles Vaillancourt dit être plus mordu que jamais de football ces jours-ci. «Comme il n’y a pas de LCF cette année, je porte une attention particulière à la NFL. On s’ennuie du terrain, mais pas de là à vivre une certaine tristesse. Je m’ennuie simplement du bon temps. C’est de la bonne nostalgie.»

Pour passer le temps, le sportif s’est même inscrit dans un pool [fantasy league]. «Je suis même premier de mon classement. Je me considère très chanceux d’être au sommet, car j’avais déjà participé à ça par le passé et disons que ça n’avait pas trop bien fonctionné. Si je peux donner un conseil à ceux qui font partie d’une ligue, je leur recommanderais Alvin Kamara, des Saints de la Nouvelle-Orléans.»