En «zone rouge», priorité à l’achat local, lance la Chambre de commerce de Coaticook

ÉCONOMIE. Le passage en «zone rouge» de l’Estrie peut s’avérer être une période difficile pour certains commerçants et restaurateurs. Voilà pourquoi il est essentiel d’encourager l’achat local, estime la Chambre de commerce et d’industrie de la région de Coaticook (CCIRC).

«La situation n’est certainement pas idéale, concède le président du regroupement économique, Francis Riendeau. On peut tout de même essayer de voir un peu de positif. D’abord, la grande majorité des commerces demeurent ouverts. Les déplacements interrégionaux ne sont pas recommandés, donc, techniquement, ça devrait profiter à nos commerçants. On est aussi à l’approche des Fêtes. Plusieurs d’entre nous vont entrer en mode consommation. Il serait donc important de penser à acheter localement et à encourager la vitalité économique de notre région.»

Ce même discours prévaut aussi pour les restaurateurs. «Plusieurs d’entre eux se sont adaptés et ont commencé à offrir un service de livraison ou de commandes pour emporter. Même si les salles à manger sont fermées, il est important de les encourager. La restauration a été le seul secteur où on a connu des fermetures au cours des derniers mois. Ç’a été un volet réellement fragilisé. On espère donc la réouverture des salles à manger le plus rapidement possible», mentionne M. Riendeau.

L’achat local en ligne est aussi possible, croit le président de la Chambre de commerce et d’industrie de la région de Coaticook. Un rendez-vous sur Achatlocalcoaticook.com permet d’avoir une vue d’ensemble sur les différents rabais offerts chez les commerçants. «C’est comme une grande vitrine plaisante à consulter pour être sûr de ne rien manquer», lance-t-il.

Francis Riendeau tient également à lancer un message aux membres de la CCIRC. «S’ils éprouvent de la difficulté à surmonter cette deuxième vague de fermetures, on est là pour les aider. On sait très bien qu’il est facile de se perdre lorsque vient le temps de faire une demande d’aide financière. On veut les pointer dans la bonne direction pour être certain qu’ils ne manquent pas une fenêtre d’opportunité. Après tout, c’est notre rôle», rappelle-t-il.