Simon Madore sollicitera un deuxième mandat comme maire de Coaticook

POLITIQUE. À un an du prochain scrutin municipal, le maire de Coaticook, Simon Madore, annonce déjà ses couleurs. Il vise l’obtention d’un second mandat.

Les observateurs de la scène politique locale auraient été surpris du contraire. Néanmoins, le premier magistrat a récemment convié sa conjointe et leurs trois enfants à discuter de son avenir politique. «Je ne pouvais pas prendre de décision sans les consulter, admet-il. Ils m’ont donné le feu vert et, comme j’ai toujours la passion, je confirme que je solliciterai un second mandat à titre de maire de Coaticook en 2021.»

«Il y a trop de projets sur la table pour que je laisse tout tomber, rajoute M. Madore, en citant en exemple le jeu immersif Acoatica au Parc Découverte nature ainsi que le bassin de rétention. J’ai hâte de voir la finalité de tout ça.»

L’élu coaticookois dit être aussi de plus en plus confortable dans ses fonctions. «Ça va bien aussi du côté de la MRC [de Coaticook]. Je dirais que ç’a pris une année avant que je me sente à l’aise. Là, je n’ai plus peur de dire ce que je pense. Il y a une belle ambiance autour de la table des élus et on se respecte tous. En tant que ville centre, si Sainte-Edwidge-de-Clifton ou encore Barnston-Ouest vont bien, on le ressent aussi à Coaticook. Ce sont des gens qui viennent chez nous, dans nos commerces.»

Du pain sur la planche en 2021

Aux dires du maire de Coaticook, Simon Madore, les élus auront du pain sur la planche au cours de la prochaine année. Il faudra d’abord garder un œil sur l’évolution de la future Maison des aînés, laquelle sera construite juste en face du Centre de santé et de services sociaux de la MRC-de-Coaticook, sur la rue Jeanne-Mance. «Ce projet est un plus pour la Ville de Coaticook. On va pouvoir garder davantage nos aînés de la région ici, plutôt que de les rediriger vers Magog ou Sherbrooke. On est très chanceux d’avoir pu obtenir ce projet, car il n’y a pas beaucoup de municipalités qui ont eu ce privilège. Je pense aussi que d’obtenir le feu vert à ce projet, c’est un vote de confiance pour la pérennité de notre hôpital. On vient en plus consolider plusieurs emplois.»

La construction d’un immeuble d’une vingtaine de logements sur la rue Roy fait aussi partie des projets à surveiller au cours de la prochaine année. Quand on sait qu’environ la moitié des Montréalais souhaitent quitter la ville pour s’installer en région, la disponibilité d’unités de logement et la croissance de développements domiciliaires deviendront des éléments cruciaux si Coaticook souhaite tirer son épingle du jeu. «Ça va être notre grand champ de bataille au cours de la prochaine année, assure le maire Madore. On se dotera d’un plan de communications pour attirer de nouveaux citoyens. Plus on attirera de gens, plus notre municipalité en bénéficiera. Présentement, il n’y a pas seulement une pénurie de main-d’œuvre, mais aussi de logements. Il va falloir travailler fort pour s’occuper de ça pour être attirant envers des jeunes familles.»

Simon Madore souhaite également poursuivre le travail pour sécuriser certaines traverses piétonnières du territoire. «Celle qui mériterait qu’on s’y attarde, c’est celle devant l’hôtel de ville et la Caisse Desjardins [angle des rues Child et Wellington]. Ça fait un an que nous avons fait des démarches auprès du ministère des Transports et rien ne bouge. S’il le faut, je vais appeler personnellement le ministre. On est rendu là.»

Simon Madore espère le retour des événements l’an prochain. En collaboration avec Rues principales, la Fête de la magie, les différentes ventes-trottoir et le Coaticook Auto Moto Show pourraient revenir au centre-ville. «Toute activité qui anime notre centre-ville, c’est bon pour l’achat local», fait-il savoir.

Finalement, le maire de Coaticook veut faire bouger les choses en matière d’accessibilité à internet haute vitesse. «J’aurais pensé qu’au cours de mon premier mandat, ç’aurait été une chose qu’on aurait réglée, avoue-t-il candidement. Il ne faut pas s’impatienter. Je sais que c’est plate, car on tient le même discours depuis longtemps. Ça s’en vient.»