La ministre Bibeau rencontre les entrepreneurs de la région

ÉCONOMIE. Une quarantaine d’entrepreneurs de la région ont répondu à l’appel virtuel de la ministre Bibeau mercredi dernier afin de discuter des enjeux relatifs à la main-d’œuvre. Des représentants des secteurs manufacturier, de l’agroalimentaire, des transports, de l’agriculture, du commerce de détail, du tourisme et de la culture en ont profité pour partager leur expérience et soumettre leurs demandes au gouvernement fédéral.

Quoique cela puisse sembler paradoxal, alors que le taux de chômage a augmenté à cause de la pandémie, la pénurie de la main-d’œuvre continue de sévir dans plusieurs secteurs de l’économie de notre région. Le manque de machinistes, soudeurs, camionneurs, journaliers, cuisiniers, boulangers, commis d’épicerie, travailleurs agricoles et gestionnaires culturels, pour ne nommer que ceux-là, empêche nos petites et moyennes entreprises d’opérer à leur pleine capacité et de prendre de l’expansion.

Parmi les pistes de solutions suggérées par les entrepreneurs, on compte plus de flexibilité pour les bénéficiaires de l’assurance-emploi ou les autres prestataires afin qu’ils puissent occuper un travail temporaire à temps partiel, l’accélération et l’assouplissement des programmes de travailleurs étrangers et l’ajout d’incitatifs à la formation dans les secteurs les plus en demande dont les machinistes, les soudeurs, les boulangers et les camionneurs.

La députée de Compton-Stanstead en a profité pour souligner certaines réalisations et engagements de son gouvernement à l’égard des entrepreneurs dont la Subvention salariale qui sera prolongée jusqu’à l’été prochain, le Compte d’urgence aux entreprises qui sera assoupli, une aide directe aux entreprises qui pourraient devoir fermer temporairement à la suite d’une décision de la Santé publique et la transition des bénéficiaires de la Prestation canadienne d’urgence (PCU) vers le régime d’assurance-emploi avec la création de la Prestation canadienne de la relance économique pour les travailleurs autonomes sans contrat, les personnes sans assurances en congé de maladie ou en isolement et les proches-aidants.

«Nos entrepreneurs sont des gens extrêmement courageux qui osent prendre des risques pour faire croître leur entreprise, créer des bons emplois et contribuer à notre communauté. De différentes façons, la pandémie a augmenté la pression sur ces femmes et ces hommes et c’est pourquoi il était important pour moi de les entendre directement afin que notre gouvernement puisse adapter ses mesures d’aide à leurs besoins», a déclaré la ministre et députée de Compton-Stanstead.