La Fondation de l’hôpital de Coaticook remet son tournoi de golf à l’an prochain

SANTÉ. La Fondation du Centre de santé et de services sociaux de la MRC-de-Coaticook a pris la dure décision de reporter à l’an prochain son tournoi de golf annuel. La tête d’affiche du rase-coco, Daniel Thibault, n’échappera cependant pas aux ciseaux. La coupe aura lieu comme prévu le 25 septembre prochain.

«On n’a pas pris cette décision de gaieté de cœur, concède la présidente de l’organisme, Nancy Couture. On a voulu aussi être conséquent avec tous les autres événements qu’on a dû reporter.»

«Ça fait mal à notre organisme, puisqu’on se prive d’entrée de fonds, mais c’est aussi une décision qui impacte nos partenaires, comme le Club de golf Coaticook ou encore le Pavillon des arts et de la culture de Coaticook [lieu où devait avoir lieu la soirée Cockt’elle en noir]. Ce n’est que partie remise pour l’an prochain», promet Mme Couture.

Chose certaine, le rase-coco, lui, aura lieu comme prévu. Daniel Thibault devra dire adieu à sa chevelure comme prévu lorsqu’il s’est porté volontaire de cette activité l’an dernier. «Ça se fera à plus petite échelle. Seulement nos partenaires et des proches de Daniel seront invités à l’événement», indique la présidente de la Fondation du CSSS de la MRC-de-Coaticook.

Aucun montant ne sera dévoilé lors du happening, à l’exception des sommes amassées lors de la campagne «Embrasse la cause», une initiative menée par la pharmacie Jean Coutu qui a vendu des baumes à lèvres à l’image de la fondation. «On souhaite garder la surprise pour l’an prochain», mentionne Nancy Couture.

Il sera toujours possible d’encourager la Fondation au cours des prochains jours, notamment en se procurant des «Biscuits sourires» du restaurant Tim Hortons. Ces sucreries seront disponibles du 14 au 20 septembre.

Modification à la mission

Lors de son assemblée générale annuelle tenue le 26 août dernier, la Fondation du Centre de santé et de services sociaux de la MRC-de-Coaticook a modifié légèrement sa mission, ajoutant l’aide aux services psychologiques. «Les problèmes de santé ne se guérissent pas tous avec l’aide de piqûres ou grâce à des appareils technologiques. L’interaction sociale peut aussi jouer un grand rôle. C’est pourquoi nous avons pris la décision d’aider ce secteur.»

Par exemple, l’organisme pourrait payer le taxi d’une personne sans transport pour son rendez-vous chez le psychologue à Sherbrooke.

«Ce sera une petite partie de notre aide, mais on se devait d’être là. La grande majorité de nos dons ira encore à l’hôpital.»

Le projet de salon et de jardins prothétiques sont encore dans le collimateur.