Parc Découverte nature: le projet Acoatica reçoit près d’un million de dollars du ministère du Tourisme
COATICOOK. Grâce à une subvention de 988 000 $ de la part du ministère du Tourisme, les dirigeants du Parc Découverte nature peuvent maintenant boucler le financement de leur ambitieux projet de jeu d’aventure de survie interactive nommé Acoatica.
La ministre du Tourisme, Caroline Proulx, de même que son collègue aux Transports et ministre responsable de la région de l’Estrie, François Bonnardel, ont participé à un point de presse vendredi matin (4 septembre), en compagnie de la députée de Saint-François, Geneviève Hébert, pour en faire l’annonce.
Du même coup, le gouvernement du Québec a annoncé l’Entente de partenariat en tourisme 2020-2022, qui permettra d’aider le développement de nouveaux attraits touristiques. Une somme de plus de 1,5 million de dollars a été accordée à Tourisme Cantons-de-l’Est. «L’industrie touristique a été sévèrement impactée au cours des derniers mois, avance la ministre du Tourisme, Caroline Proulx. La lionne en moi s’est toujours battue pour arriver avec un plan de relance de cette industrie. Cette aide permettra à nos entreprises de poursuivre la séduction des Québécois et, une fois les frontières ouvertes, des touristes d’un peu partout.»
La députée de Saint-François, Geneviève Hébert, salue les dirigeants du Parc de la gorge de Coaticook et du Parc Découverte nature. «Ils savent innover et se réinventer, affirme l’élue. Encore une fois, ils seront les premiers à inaugurer ce type de parcours. Pour moi, c’est une réelle fierté de les avoir dans ma circonscription et de pouvoir les aider.»
Ouverture prévue en juin 2021
Si ce n’avait pas été de la pandémie, Acoatica aurait accueilli ses premiers visiteurs cet été. Or, des délais dans la production des modules et le confinement des derniers mois ont forcé les dirigeants du Parc Découverte nature à revoir leurs plans. «Si tout va bien, on prévoit ouvrir nos portes au printemps prochain, plus précisément en juin 2021», confirme la directrice générale du Parc de la gorge de Coaticook, Caroline Sage.
Bien que certains détails ont filtré depuis l’annonce du projet l’an dernier, Mme Sage a dévoilé quelques bribes d’informations supplémentaires sur Acoatica. «À la base, il s’agit d’un grand jeu interactif dans lequel les participants devront recréer un environnement entièrement équilibré pour la reproduction d’espèces menacées de poissons. Ça va ressembler un peu à Candy Crush [le populaire jeu mobile], mais avec des poissons, comme le bar rayé, le doré jaune et le chevalier cuivré. L’objectif sera de recréer le plus grand banc de ces espèces aquatiques.»
Le jeu alliera modules grandeur nature et technologie. «Par exemple, à l’une des stations, on aura une rondelle comme le jeu Simon. On devra toucher aux sections dans l’ordre d’une séquence. Certains devront grimper dans un cordage ou glisser à un endroit précis pour l’activer. On voulait que ce soit interactif pour tout le monde et que ce ne soit pas seulement sur un écran», précise Caroline Sage.
L’aspect éducatif prendra aussi une place importante dans ce jeu. «Pour obtenir le plus grand score, il faudra créer un environnement propice à la reproduction des espèces. Si on a un chalet et qu’on coupe toute la végétation aux abords du cours d’eau, la turbidité de l’eau débutera et les poissons se reproduiront plus difficilement, ce qui affectera le score du visiteur. On veut aussi faire comprendre aux plus jeunes que les poissons, ça ne pousse pas au supermarché. On pourra les pêcher ici, dans les étangs, et les apprêter sur les BBQ de notre zone gourmande.»
Le président du conseil d’administration du Parc Découverte nature, François Lajeunesse, confirme que le parcours sera finalisé cet automne. «Notre échéancier, c’est d’installer tous les modules et la technologie au cours des prochaines semaines et de faire une période de rodage cet automne. De cette façon, lorsqu’on accueillera nos premiers visiteurs l’an prochain, Acoatica sera parfait dans son fonctionnement.»
Les employés du Parc Découverte nature qui ont étroitement collaboré au projet seront les premiers cobayes. Il se pourrait que des membres du conseil d’administration puissent aussi participer aux essais.