Des élèves de La Frontalière parlent de persévérance scolaire

ÉDUCATION. Dans le cadre de la Semaine de la persévérance scolaire, quatre élèves de l’école secondaire La Frontalière ont bien voulu se confier sur l’importance que revêt l’éducation pour eux. «Ce n’est pas toujours facile, mais nos amis et nos profs sont toujours là pour nous soutenir. Ça nous permet de continuer», avouent-ils en cœur.

Mérédith Grenier, Léane Létourneau, Sandrine Gagné et David Lebel sont tous en 5e secondaire. Leurs parcours sont peut-être différents, mais tous partagent sensiblement la même définition de la persévérance scolaire. «Pour moi, être persévérante, ça veut dire faire tous les efforts possibles pour réussir», lance d’entrée de jeu Mérédith.

«Même si tu as de la difficulté, persévérer, c’est faire de son mieux, rajoute David. À la fin, tu peux être fier de ce que t’as accompli.»

Sandrine se rappelle de ses très bons résultats scolaires au primaire ainsi qu’au début de son parcours secondaire. «À partir de secondaire 3, ç’a été un peu plus difficile, admet-elle. J’ai même échoué mes sciences. Quand tu reçois ta note, c’est certain que ce n’est pas la joie. J’ai donc décidé de me reprendre en main. J’ai fait d’autres cours pour ne pas avoir à les reprendre durant l’été. On est à l’école pour apprendre, après tout, non?»

Léane comprend sa collègue, puisqu’elle a connu certaines difficultés en mathématiques. Toutefois, la route vers la réussite peut être différente pour chacun d’eux. «Pour ma part, j’ai adoré ma prof de mathématiques en secondaire 2, Sylvie Romain, mentionne Sandrine. J’ai alors pris des cours avec elle. Elle m’aidait beaucoup. Elle rendait la matière amusante. C’était vraiment l’fun avec elle. Sylvie réussissait à me motiver.»

«Mes amis, mes parents et mes profs m’ont tous beaucoup aidé, mentionne pour sa part David. Je sais que pour d’autres, les sports et la musique sont des voies privilégiées pour se raccrocher à l’école.»

L’important demeure toutefois de décrocher son diplôme d’études secondaires. «Délaissez le négatif, sinon c’est difficile de remonter la pente et tu peux peut-être le regretter, philosophe Mérédith. Pensez plutôt positif et entourez-vous de vos amis, de vos proches.»

Ses conseils pourront aussi être utiles dans un futur rapproché. Mérédith a fait sa demande pour le programme de psychologie au collégial du Séminaire de Sherbrooke. Léane s’en ira quant à elle en éducation spécialisée au Cégep de Sherbrooke. David, lui, poursuivra son chemin en graphisme. Sandrine se donne un peu de temps pour y penser. «Je trouverai bien ma voie», note-t-elle.