Coaticook veut faire grandir son parc industriel

ÉCONOMIE. Coaticook veut être prête à accueillir de nouvelles entreprises au sein de son parc industriel. Pour se faire, la Municipalité procède présentement à des travaux sur les terrains voisins de son complexe agroalimentaire, situé à l’entrée ouest de la ville.

Le maire Simon Madore se réjouit de voir les choses bouger dans ce secteur. «Ça grouille pas mal pour débuter 2020. On a de beaux projets pour notre parc industriel», confirme-t-il.

Le lot de demandes reçues à l’hôtel de ville concernant certains terrains du parc industriel est en forte croissance. «On se fait souvent demander si tel ou tel terrain serait prêt à vendre, s’il est décontaminé. À la suite de toutes ces demandes, on a décidé de prendre le taureau par les cornes pour être prêt à toute éventualité. Par le passé, on a déjà perdu un projet parce qu’on n’était pas prêt à les accueillir. Là, on ne veut pas faire la même erreur.»

Des travaux d’excavation sont d’ailleurs en cours depuis quelques jours tout près des complexes agroalimentaires sur la route 141. «On regarde pour voir s’il ne serait pas possible d’avoir un 3, 4 ou 5 locaux supplémentaires pour des entreprises du secteur agroalimentaire. Ce sont elles qui nous sollicitent davantage. Ça serait bien d’avoir un projet d’incubateur pour aider au démarrage de ce genre d’entreprises. On est en train d’étudier le projet», mentionne le premier magistrat.

«C’est aussi une très bonne nouvelle de voir qu’il y a de l’intérêt, poursuit M. Madore. «Quelques entreprises d’ici ont aussi des projets d’agrandissement. Ils souhaitent consolider leur pied à terre à Coaticook.»

Pas de nouvelle construction pour Biobon

Bien que Biobon se lance dans la livraison de ses végé-pâtés à l’extérieur de la province, l’entreprise actuellement locataire des deux complexes agroalimentaires à Coaticook souhaite poursuivre ses activités au même endroit. «On a quand même pensé à déménager ou encore construire notre propre usine. Toutefois, la meilleure option a été celle de demeurer au même endroit et d’apporter des améliorations locatives [de l’ordre de 400 000 $]. D’ici cinq ans, si nos affaires vont bon train, on pourra déménager dans un autre bâtiment qui correspond mieux à nos besoins», fait savoir le contrôleur financier de l’entreprise, Lahbib Aissaoui.