La Laiterie de Coaticook souhaite se doter d’une garderie pour ses employés

ÉCONOMIE. Afin de répondre à un besoin de plus en plus grandissant au sein de ses employés, la Laiterie de Coaticook chérit le projet de créer une garderie.

Aux dires du propriétaire de l’entreprise de la rue Child, Jean Provencher, l’initiative trotte dans la tête des dirigeants depuis un certain temps déjà. «Je pense d’abord à mes quatre filles qui travaillent ici et qui commencent à avoir des enfants, lance-t-il. C’est aussi la même chose avec plusieurs des employés. On le voit, c’est un réel besoin.»

«Il y en a plusieurs qui doivent se dépêcher pour aller chercher leur enfant avant 17 h, sinon ils auront une pénalité [financière], poursuit M. Provencher. Ce n’est vraiment pas adapté à nos horaires de production. Avec notre propre garderie, on viendrait combler un besoin que le marché ne peut pas combler efficacement.»

Bien évidemment, si ce projet va de l’avant, la Laiterie de Coaticook souhaite le mettre de l’avant comme outil de promotion pour attirer de nouveaux employés. «Dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre, chaque entreprise veut se créer des avantages. Elle veut aussi les faire miroiter. C’est certain que nous utiliserons la garderie pour charmer de nouveaux employés et pour garder ceux que nous avons déjà.»

Où serait-elle située?

Dans le meilleur des mondes, la garderie de la Laiterie de Coaticook serait située à même l’entreprise. Jean Provencher a même confirmé les rumeurs qu’il regardait pour se porter acquéreur du bâtiment des Témoins de Jéhovah, voisin de la Laiterie. «La difficulté dans ce dossier, c’est de les relocaliser à un autre endroit, note le propriétaire. Présentement, il y a des offres d’achat faites sur des terrains et il faut voir les changements de zonage aussi. La journée qu’on aura tout ça, on va annoncer plus officiellement notre projet.»

Les démarches sont donc enclenchées. Le plus optimiste des scénarios prévoit une ouverture du nouveau service à l’automne 2020. «Si on est plus réaliste, ça pourrait aller au début de l’année 2021», précise M. Provencher.