La région de Coaticook s’offre un «brassage d’idées» pour connaître son attractivité

COATICOOK. La région de Coaticook a-t-elle ce qu’il faut pour attirer de nouveaux citoyens ou de nouvelles entreprises? Voilà la question à laquelle ont tenté de répondre les participants du tout premier Grand rassemblement sur l’attractivité, qui a eu lieu mardi dernier (3 décembre).

Tout près d’une centaine de personnes ont participé à cet atelier offert et animé par l’organisme Vision attractivité.

«Le but était de se donner des lignes directrices pour savoir où on veut aller, des lignes directrices qui correspondent à tous les milieux», précise le préfet de la MRC de Coaticook, Bernard Marion.

Maire de Coaticook, Simon Madore croit que pour tirer son épingle du jeu, la région doit offrir des milieux de vie enviables et rassembleurs. «On est déjà sur la bonne voie, pense-t-il. Il faudrait aussi avoir plus de logements dans chacune de nos municipalités. Et pourquoi ne pas offrir une trousse pour accueillir nos nouveaux arrivants?»

De son côté, Kaven Fauteux avance certains standards au niveau des conditions de travail. «On devrait faire front commun en ce sens, mentionne ce directeur des ventes chez Champeau. On pourrait aussi mieux supporter les nouveaux entrepreneurs en démarrage. Ce n’est pas toujours facile pour eux.»

La promotion des services déjà en place devrait prendre plus de place, explique l’agente d’immigration pour le programme Place aux jeunes, Annie Laplante. «Comme on le fait pour les entreprises, pourquoi on ne pourrait pas souligner les bons coups de nos jeunes lors d’un gala?», se questionne-t-elle.

À la suite de l’activité, le directeur général de la MRC de Coaticook, Dominick Faucher, a avancé quatre grands chantiers, dont l’amplification du sentiment de fierté, faire connaître ses bons coups, avoir une meilleure offre d’habitation et des conditions facilitantes pour les emplois.

Ce type d’atelier a aussi permis aux participants de rêver. «J’aimerais que toute la région bénéficie d’internet haute vitesse, lance Bernard Marion. Ça s’en vient. J’aimerais aussi que notre MRC soit reconnue partout au Québec pour sa diversité, tant économique que culturelle.»