Tempête automnale: des propriétaires de la rue Thornton cherchent des solutions auprès de la Ville de Coaticook

MÉTÉO. Lors de la tempête automnale qui a secoué la région dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre dernier, plusieurs résidents de la rue Thornton Nord ont été inondés. La coupable dans cette histoire: une calvette qui bouche assez souvent aux dires des propriétaires.

«Ça fait au moins quatre fois que ça arrive», a déploré Jérémy Noël lors de son passage à l’assemblée du conseil municipal de Coaticook, du 11 novembre dernier.

«Cette situation a déjà été soulevée par l’ancien propriétaire [de la maison où il habite dorénavant]. Je trouve ça dommage qu’on soit encore ici ce soir à discuter de tout ça.»

Jean-Guy Boisvert dit avoir été le plus affecté par les aléas de Dame nature du début du mois. Il a même fait parvenir une lettre à la Municipalité afin d’obtenir un dédommagement pour les pertes financières qu’il a encourues. «On reste sur une butte. L’eau est supposée descendre et non pas inonder chez moi. C’est la deuxième réclamation que je fais à mes assurances. C’est certain qu’ils vont encore m’augmenter. Lorsque je voudrai revendre ma maison, il faudra que je déclare tout ça et je ne pourrai peut-être pas obtenir le prix que je l’ai payée. C’est pour ça que je tiens la Ville responsable», a-t-il expliqué aux élus.

Gaétan Brousseau est du même avis que quelque chose doit être fait pour stopper ces inondations. «À tout bout de champ, ça bloque et on se fait inonder. Chez moi, c’est juste mon garage qui est touché. C’est tel que tel. Mais, d’autres, c’est leur sous-sol. C’est pas mal plus grave. L’eau devrait couler vers la Child, mais avant de s’y rendre, elle endommage nos propriétés. Ce n’est pas normal», a-t-il lancé.

Agrandir pour améliorer le débit

Le maire de Coaticook, Simon Madore, dit s’être penché sur la question avec les employés des travaux publics. La solution qui sera probablement retenue serait de grossir le diamètre de la calvette d’un pied. De cette façon, il pourra passer le double de quantité d’eau, estiment les spécialistes.

Les travaux pourraient-ils débuter cet automne, question de régler rapidement le dossier? «Impossible, dit le premier magistrat. Avec le temps froid hâtif, ce serait difficile et les matériaux ne pourraient pas se compacter. On s’assurera de faire ça dès le printemps prochain.»

Même si elle aurait préféré que les travaux démarrent plus rapidement, Diane Lapointe souhaite quand même remercier les élus de leur attention. «Lorsqu’il y a des inondations comme ça, n’hésitez pas à réveiller les gens. J’ai comme senti qu’il y avait eu une petite hésitation à le faire. On aime pas mal mieux se faire réveiller que de perdre certains objets», philosophe-t-elle.

Le maire Madore a quant à lui signalé que cette procédure a été faite pour d’autres secteurs de la ville, dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre dernier.