Armes à feu et cannabis: les cadets policiers répondent aux questions des gens de Coaticook

COATICOOK. Combien peut-on posséder de plants de pot à la maison? Pourquoi devrais-je faire immatriculer mes armes? Voilà le genre de questions qui sont posées aux cadets policiers de la Sûreté du Québec dans le cadre de leur tournée régionale, laquelle s’est arrêtée à Coaticook jeudi après-midi (1er août).

Ismaël Landry et Émy Desaulniers en étaient à leur 12e arrêt lors de leur passage dans la Vallée. «Les gens sont intrigués, curieux et ils posent beaucoup de questions sur les lois entourant l’immatriculation des armes à feu et le cannabis», mentionne Ismaël.

Beaucoup d’interrogations sont dirigées vers ces étudiants en techniques policières surtout en raison du flou entourant ces lois.

«Plusieurs sont surpris d’apprendre la quantité légale de cannabis qu’on a le droit de posséder à la maison. C’est en fait 150 grammes de pot séché. Et c’est pour une résidence et non par personne», souligne Émy.
Si on est intercepté par un agent en train de consommer, la première question qui nous sera probablement posée, c’est celle de la provenance du produit, et ce, même s’il n’y a pratiquement aucun moyen de prouver qu’il a été acheté à une succursale de la Société québécoise du cannabis (SQDC). «Une infraction pourrait être donnée par un agent si la personne confirme qu’il ne vient pas de la SQDC ou encore s’il le fume dans un endroit public où c’est interdit, comme dans un parc», mentionne Émy.

Les deux cadets policiers ont aussi eu leur lot de questions qu’on pourrait qualifier «hors du commun». «Quelqu’un m’a déjà demandé pourquoi quelqu’un qui a une prescription pour du pot médical pourrait toujours conduire. En fait, puisque c’est légal pour tout le monde, il peut toujours conserver son permis. Toutefois, le fait de conduire sous l’influence de cette substance est toujours interdit par la loi.»

Quant aux armes à feu, on a déjà demandé à Ismaël si une personne pouvait en obtenir une, alors qu’elle faisait l’objet d’une interdiction de possession de telles armes. «Ça peut paraître drôle, mais on a le devoir de répondre à toutes ces questions», note-t-il.