Vacances Art nature: les artistes encore plus nombreux à parfaire leurs connaissances à Coaticook

COATICOOK. À sa huitième saison estivale, l’école Vacances Art nature gagne toujours en popularité. La preuve, un nombre record de 257 inscriptions ont été enregistrées pour cette session qui se terminera le 4 août prochain.

Les dirigeants de cette école, France Gionet et Paul Doyon, se réjouissent de voir l’engouement que suscite leur projet, qui, rappelons-le, peinait à attirer des participants à ses premiers balbutiements. Quelle est donc la recette gagnante? «Pour nous, ce sont les professeurs qui l’ont. Si on pose toutefois la question aux participants, ils répondront certainement l’atmosphère et l’ambiance. Ce sont eux en fait qui la créent. Ils arrivent avec une attitude d’ouverture et de plaisir. Ça fait une belle énergie dans le décor envoûtant du Collège Rivier», lance Mme Gionet.

Lise Gosselin, une élève, confirme ces propos. «Le site est calme et très agréable, raconte cette artiste de Sherbrooke. Cette année, c’est mon année de découvertes. Je voulais toucher à des formes d’art que je ne maîtrise pas, aller hors des sentiers battus.»

Des cours à l’école Vacances Art nature, il y en a pour tous les goûts. Bien évidemment, il y a les classiques, du genre peinture, sculpture ou encore photographie. «Mais on en retrouve aussi qui sortent de l’ordinaire, précise Paul Doyon. Nous avons des ateliers d’initiation à la sérigraphie et de batik, une technique de teinture de tissus réalisée avec des réserves de cire.»

Eugene Jankowski est professeur de sculpture sur pierre. Il est de retour à Coaticook pour une cinquième année. «Ce que j’aime le plus dans mes classes, c’est de voir la surprise de mes élèves lorsqu’ils terminent l’une de leurs œuvres. À partir d’une matière inerte, ils l’insufflent d’une beauté et de mouvements. La surprise est encore plus grande lorsqu’ils la polissent et que les couleurs ressortent», lance-t-il.

La mascotte de l’école

Oui, l’école Vacances Art nature a une mascotte. Il s’agit de Carole Rudzinski, qui a  participé aux cours des huit dernières années. «Pour moi, c’est d’un lieu de vacances formidable, mentionne l’artiste d’origine montréalaise. On n’a jamais fini d’apprendre et c’est pour cette raison que je reviens année après année. Ça fait un grand bien de faire le plein de connaissances et de créer, entourée de gens passionnés.»

Mme Rudzinski pourra revenir l’an prochain, puisque les organisateurs ont confirmé le retour de leur institution en 2020. «On commence même à mettre en place certains ateliers spéciaux pour notre dixième anniversaire», laissent-ils entendre.