Camp 911: des jeunes de Coaticook dans le feu de l’action

COMPTON. Les apprentis pompiers, policiers et ambulanciers, qui ont participé à la grande simulation du Camp 911 vendredi après-midi (12 juillet), ont vu leurs limites être poussées au maximum.

Comme à l’habitude, les intervenants de ce rendez-vous estival ont concocté un scénario pour mettre en pratique les connaissances apprises tout au long du camp, lequel s’est déroulé du 8 au 12 juillet dernier.

Sous un soleil de plomb, au Récré-O-Parc de Compton, les jeunes pompiers ont dû éteindre un incendie à proximité d’un bâtiment public. Leurs collègues ambulanciers ont secouru quatre personnes blessées par cet incident, tandis que les policiers, eux, ont interrogé les curieux, puis, procédé à l’arrestation du suspect. Ce dernier s’est révélé être le maire de Sainte-Edwidge-de-Clifton, Bernard Marion, qui a bien voulu se prêter au jeu.

Coordonnateur du Camp 911, Jonathan Garceau mentionne que la formule des dernières années a été conservée. Durant les cinq jours, les ados ont pu apprendre les rudiments de ces métiers d’urgence. Ils ont appris la manipulation de certains appareils, comme le défibrillateur et l’extincteur. «On a également réalisé un sauvetage au Parc de la gorge. C’était une activité hors des sentiers battus, en zone isolée. Les jeunes ont réellement apprécié», indique-t-il.

«C’est sûr que je veux faire ça plus tard»

Lors de la grande simluation, Ryan Boisvert a joué le rôle d’un ambulancier. «Je devais classer les blessés selon une charte et un code de couleurs, en plus de m’occuper de leur transport. Il fallait que je commence par les gens qui semblaient les plus blessés», raconte-t-il.

Motivé par sa participation au Camp 911, l’ado croit que la simulation est venue confirmer son choix de carrière. «C’est sûr que c’est ce que je veux faire plus tard. La simulation ne m’a pas découragé. Je voulais voir ce que c’était leur job et de me glisser dans leur peau.»

Même son de cloche de la part de Sophia Côté. «Même si ce n’est pas le métier qu’on veut exercer plus tard, on apprend des choses qui nous serviront toute notre vie. On a appris la réanimation cardiorespiratoire (RCR). C’est quelque chose qui peut sauver des vies», approuvent Logane Cournoyer et Wilbrod Drouin.

Deux interventions réelles

Lors de la présentation du Camp 911, les services d’urgence ont dû faire face à deux réelles interventions, dont un incendie en début de semaine. Bien évidemment, les apprentis n’y ont pas participé.

«Disons que le timing pouvait difficilement être pire, mais ça fait partie de la « game ». Heureusement, c’est un travail d’équipe et on s’est vite ajusté», explique Jonathan Garceau.

Le Camp 911 est possible grâce à la collaboration des trois services incendie de la Vallée, la Sûreté du Québec ainsi qu’Ambulances Coaticook – Dessercom.