Le Rocket fait son bilan de mi-saison

BASEBALL. Avec une fiche de 8 victoires et 14 défaites à mi-saison, le Rocket South Shore de Coaticook affiche une progression intéressante, aux yeux de ses dirigeants.

«C’est certain qu’on aimerait avoir quelques victoires de plus et on aurait aussi mérité des victoires supplémentaires, admet le directeur général de la formation, Éric Poulin. Toutefois, on est en progression. On joue de meilleures « games » qu’en début de saison. Il ne faut pas oublier qu’on est une équipe très jeune [le Rocket n’aligne que deux joueurs de 22 ans]. Ç’a pris un peu plus de temps avant qu’il y ait une certaine cohésion, mais on y arrive. Je pense qu’on sera capable d’ajouter pas mal plus de victoires en deuxième moitié de saison.»

Même son de cloche de la part de l’entraîneur du Rocket, Fred Lajoie. «On partait quand même de loin avec une équipe qui n’avait pas fait les séries l’an dernier. On grimpe au classement, mais on le fait peut-être un peu plus lentement qu’on ne l’aurait souhaité. Je suis quand même satisfait de notre fiche. Il faut maintenant s’approcher du ,500», note Lajoie.

Parmi les lacunes à corriger, celle de stopper les nombreux buts sur balles accordés à l’adversaire par son personnel de lanceurs. «Pour moi, ça équivaut à un coup sûr et ça ne pardonne pas», explique l’entraîneur-chef.

Ce dernier aimerait également voir la production offensive de son équipe être plus dynamique. «On n’a qu’un seul circuit depuis le début de la campagne, alors on ne peut pas se fier là-dessus. Il faut tenter l’amorti, voler des buts, frapper en lieu sûr pour augmenter notre production», liste-t-il.

Les dirigeants aiment bien le travail effectué par Fred Lajoie depuis le début de la saison. «C’est un coach intense, honnête et juste avec ses joueurs», indique M. Poulin.

Quant à l’objectif de faire les séries que s’était fixé l’équipe en début de campagne, il est toujours atteignable. «On est bien positionné pour y arriver. On n’a qu’à apporter quelques petits correctifs pour améliorer notre compétitivité. Lorsqu’on les atteindra une fois de plus, ce sera en tant qu’équipe prête, fière et, surtout, qui le mérite», conclut le directeur général.