Agrandissement de l’école de Compton: un nouveau projet sera déposé cet automne

COMPTON. Les différents acteurs du dossier de l’agrandissement de l’école primaire Louis-Saint-Laurent de Compton déposeront un nouveau projet auprès du ministère de l’Éducation en septembre prochain.

La députée de Saint-François, Geneviève Hébert, s’est récemment entretenue avec le ministre Jean-François Roberge à ce sujet. «Je l’ai senti très sensible à la situation, explique-t-elle. Je ferai tout le travail nécessaire afin de bien encadrer et épauler les démarches de la communauté pour que, cette fois-ci, le projet soit accepté.»

Rappelons que le projet a essuyé deux refus au cours des dernières années, notamment en raison d’une règle bien précise, à savoir qu’un agrandissement ne peut être accordé que si les classes d’un établissement dans un rayon de 20 kilomètres sont aussi remplies à capacité. «Pour ma part, ça n’a pas vraiment de sens et ce n’est pas réaliste. En tant que gouvernement, on s’est promis de ne pas dévitaliser nos villages et de garder nos écoles de villages actives. Et c’est ce que je compte faire avec Compton.»

Représentante du comité de mobilisation Tous pour l’école Louis-Saint-Laurent, Émélie Beaulieu estime être près du but en ce qui concerne l’agrandissement de cet établissement. «Depuis le départ, on ressent une mobilisation et une étroite collaboration entre l’école, les parents, la communauté et la Municipalité. On sent de plus en plus que notre projet devient tangible.»

Depuis la rentrée 2016, une soixantaine d’élèves fréquentent les trois classes du Pavillon Notre-Dame-des-Prés, situé tout juste de l’autre côté de la rue de l’école. «On vit relativement bien depuis ce changement, raconte la directrice de l’établissement, Chantal Leroux. Par contre, ces élèves perdent du temps pédagogique en déplacements. On fait aussi de grands efforts afin d’inclure le personnel-école et les élèves, pour ne pas qu’ils se sentent à part, même si seulement une petite rue nous sépare.»

Il y a certains bons côtés, estime toutefois Mme Leroux. Le fait d’avoir un grand parc, celui des Lions, permet à ces jeunes de pouvoir profiter d’espaces verts pour les pauses. «On aimerait quand même se retrouver tous en famille, sous un même toit», image-t-elle.

En plus de la nouvelle aile, le projet d’agrandissement pourrait aussi comprendre des classes de maternelle 4 ans. «Si on obtient l’accord du gouvernement, on souhaite offrir ce service. Il y a assez de familles pour accueillir ces classes. Et ce n’est aucunement une menace à notre CPE [Les Trois pommes]. Tout se fera en complémentarité», assure la directrice.