Salon Priorité Emploi: Coaticook courtise les travailleurs immigrants

EMPLOI. Afin de combler son manque de main-d’œuvre, la région de Coaticook a courtisé les travailleurs immigrants lors d’une étape régionale du Salon Priorité Emploi, tenue vendredi (18 janvier), au Pavillon des arts et de la culture de Coaticook. Au total, 14 entreprises et organismes du coin ont tenté de pourvoir l’un des 200 postes disponibles. En plus des gens des alentours, un autobus rempli de travailleurs immigrants de Montréal s’est rendu sur place. «En collaboration avec des organismes de régionalisation de la Métropole, nous avons ciblé des gens qui désiraient venir en région et qui étaient intéressés par les emplois disponibles», souligne la chargée de projet du rendez-vous économique, Louise Côté. Parmi ces nouveaux arrivants se trouvait Amina Yacouv. Installée depuis sept mois à Montréal avec son conjoint et ses trois enfants, cette femme originaire du Tchad est à la recherche d’un boulot. «À Montréal, c’est très difficile, avoue-t-elle. Je serais prête à venir m’installer dans la région si je parvenais à me trouver un emploi. Les gens ici sont très accueillants et aimables, ce qui est très différent de Montréal.» Le préfet de la MRC de Coaticook, Jacques Madore, a tenu à accueillir ces personnes. «C’est une journée très importante, note-t-il. Nos industries ont besoin de ces travailleurs et j’espère qu’on pourra faire quelques matchs.» Maire de Coaticook et président du comité de développement économique à la MRC de Coaticook, Simon Madore rappelle le besoin criant de main-d’œuvre qu’a la région. «Il y a peu de temps, c’était difficile de trouver un emploi. Là, en claquant des doigts, on a tout près de 200 postes disponibles. En tant que région, on se doit d’être attractif pour combler nos besoins.» Cet arrêt du Salon Priorité Emploi à Coaticook s’inscrit dans le cadre du 20e anniversaire de l’événement. «Il est important pour nous de se rapprocher des région et de travailler à faire ressortir l’attractivité de celles-ci et de les mettre en valeur, soutient Mme Côté. En créant une synergie, on lance un message fort. C’est en Estrie qu’on veut travailler et y vivre.»