LNAH: Janick Asselin commence à y faire sa place

HOCKEY. Après avoir œuvré en Alaska ainsi qu’en Europe au cours des dernières années, Janick Asselin fait maintenant sa marque au sein de la Ligue nord-américaine de hockey (LNAH). Depuis septembre dernier, le Coaticookois de 25 ans porte le chandail du 3-L de Rivière-du-Loup. Janick Asselin a dû quelque peu s’adapter au style de jeu préconisé par le nouveau circuit, lui qui a passé quelques saisons en Europe avant de revenir à la maison. «Les styles européen et nord-américain sont différents. Ici, c’est plus physique, surtout dans cette ligue [LNAH]. Il y a de très bons joueurs, certains ont même joué dans la Ligue nationale. Le calibre est relevé», note-t-il. Autre différence: les pratiques sont moins nombreuses. «En Europe, on jouait et on pratiquait pratiquement tous les jours. Là, les joueurs ont leur job ou ils sont aux études. Ça pense un peu moins au hockey. Ça ne veut pas dire qu’on n’est pas sérieux, au contraire.» Son adaptation s’est tout de même bien déroulée, puisque le #51 a été sacré meilleur joueur offensif chez les recrues, en décembre, au sein de la LNAH. Asselin a inscrit quatre buts en huit rencontres et ajouté huit mentions d’aide à sa fiche personnelle. Il a mis les gardiens adverses à l’épreuve à 24 reprises et conservé un différentiel de +8. Un résultat dont le principal intéressé est on ne peut plus fier. «Avant cette bonne période, j’ai connu un relâchement, avoue le principal intéressé. Pendant sept ou huit « games », je ne réussissais pas à aller chercher des points. Je jouais des bons matchs, mais ça ne débloquait pas. Heureusement, le coach me faisait confiance. C’était une question de temps. Puis, début décembre, j’ai débloqué. Je me sens beaucoup plus à l’aise.» Le hockeyeur souhaiterait bien évidemment soulever la coupe de la LNAH au terme de sa première saison dans ce circuit. À titre personnel, il souhaite faire du mieux qu’il peut. «Je veux montrer ce dont je suis capable. Comme recrue, je ne veux pas trop m’en mettre sur les épaules. Simplement me présenter chaque match, demeurer dans l’alignement et rester dans les bonnes grâces du coach.» Hockeyeur et… géologue En plus d’être revenu à la maison, Janick Asselin a également effectué un retour aux études en géologie à l’Université Laval. «Par le passé, j’avais étudié en finances, raconte celui qui prend ses cours en ligne pour le moment. Je n’ai pas détesté ça, mais je ne me voyais pas faire ça de ma vie. J’ai besoin de bouger, d’aller sur le terrain. La géologie me permet tout ça.» «Je pense bien avoir trouvé ma place, tant au hockey que derrière les bancs d’école», conclut celui qui tire un trait sur sa carrière en Europe.