Une saison «au-delà des attentes» pour le Dynamik

HOCKEY. Avec une fiche de six victoires et six défaites, le Dynamik Service agricole de Coaticook dresse un bilan positif de sa première moitié de campagne inaugurale au sein de la Ligue de hockey régionale. «Si on regarde plus loin que les statistiques, on peut dire que ça va réellement au-delà de nos attentes», confie l’entraîneur de la formation, Michel Fillion. «On a toujours dit que notre but premier, c’était de donner un bon spectacle sur la glace et on peut dire mission accomplie sur ce point. C’est certain qu’on ne peut jamais promettre la victoire, mais on peut promettre qu’on va travailler fort, et ça, on le fait comme c’est même pas possible», rajoute M. Fillion. «Il faut aussi prendre en considération que c’est notre première année dans la Ligue. On a aussi une moyenne d’âge très jeune [22,65 ans]. Quand on rencontre des clubs où cette moyenne est de 27, 28 ou même une trentaine d’années, il faut amener notre  »game » à un autre niveau. Et c’est là qu’on impressionne», poursuit l’entraîneur. Un des points positifs de cette mi-saison est certainement l’offensive du Dynamik, toujours présente, même lors d’une défaite. «On compte des buts en masse, avance Michel Fillion. On ne se mettra pas la tête dans le sable. Au départ, c’était une fausse inquiétude. On savait qu’on rencontrerait beaucoup d’adversité, mais je pense qu’on est l’une des meilleures offensives du circuit. N’oublions pas qu’on partait de zéro en septembre.» Fillion se dit également très satisfait de la défensive. «Plusieurs de nos défenseurs sont passés récemment du junior au senior. Ils ont dû intégrer une nouvelle culture, ce qui n’est pas toujours évident. Ici, c’est des matchs pour hommes. Ce que j’ai essayé d’apporter comme mentalité, c’est que la défensive, c’est toute une unité, un travail à six, qui comprend aussi les avants et le gardien. La philosophie semble bien fonctionner.» Quant aux choses à améliorer, l’entraîneur aimerait bien que sa formation décoche plus de tirs de qualité. «Il faut que ça vienne des zones dangereuses», conclut-il.