Le Thé de Noël du Musée Beaulne prend vie grâce à tous ses bénévoles

COATICOOK. Si un peu plus de 190 personnes ont pu vivre une soirée de rêve lors du Thé de Noël du Musée Beaulne, dimanche dernier (2 décembre), c’est en grande partie grâce au travail des bénévoles au service, à l’accueil ou encore cachés dans les cuisines. Ils sont environ une cinquantaine à travailler d’arrache-pied la journée de l’événement. À cela, on peut rajouter une vingtaine de bénévoles qui popotent plusieurs plats préparés à la maison. «Sans tous ces gens, une telle soirée ne pourrait pas avoir lieu», souligne le directeur général du Musée Beaulne, François Toé. À l’intérieur des cuisines, Louise Bélair s’apprêtait à terminer chacun des plateaux de fromages, lesquels allaient être distribués aux étages supérieurs, aux buffets. «Ça fait 5 ou 6 ans que je m’implique pour cet événement. J’ai été sur le conseil d’administration du Musée et j’y travaille maintenant. Il est important de m’impliquer pour cette institution.» Le bénévolat, c’est aussi une histoire de famille pour Mme Bélair. Son fils, François, l’a suivie dans cette soirée-bénéfice. «On peut dire que c’est une tradition familiale maintenant, rigole-t-il. Je reste aux cuisines, car on me dit que je suis quand même habile.» «C’est l’événement de l’année pour le Musée [Beaulne], rajoute pour sa part Michèle Hamelin. Ils ont besoin de bras, d’un coup de main et ça me fait un grand plaisir de les aider.» Chef d’orchestre du Thé de Noël, Claude Laurence dit avoir eu la chance de prendre sa retraite à l’âge de 55 ans. «Je l’ai préparée en m’impliquant dans certaines causes, dont au Musée, où j’ai été trésorière. Je veux redonner à la communauté autant que je peux. Une institution comme le Musée [Beaulne], c’est important dans notre milieu. On n’a qu’à penser au rôle qu’il joue chez nos jeunes avec les services éducatifs. Une activité comme le Thé de Noël permet aussi à la communauté de se réapproprier le lieu.» Si le Musée Beaulne avait l’air aussi somptueux lors de cette soirée, c’est grâce aux talents de décorateurs de Martin Thibault, Pierre Routhier et de Mona Riendeau. Finalement, au service du thé, les gens ont pu rencontrer la pétillante Marie-Pier Audet. L’établissement culturel coaticookois a une place de choix dans son parcours. «J’y ai travaillé et le Musée m’a offert de belles opportunités pour y présenter mes spectacles d’Halloween. Je redonne en faisant ma part. Le Thé, ça fait aussi partie de mes traditions», conclut-elle.