La ministre Marie-Claude Bibeau rencontre les élèves du Collège Rivier

COATICOOK. En visite au Collège Rivier, la ministre du Développement international et de la Francophonie ainsi que députée de Compton-Stanstead, Marie-Claude Bibeau, a livré un témoignage rempli d’espoir, invitant les jeunes femmes à foncer. La politicienne  a effectué une tournée dans quelques écoles de la région, dont celle de Coaticook, mercredi matin (16 mai). Elle a rappelé l’importance de partager les volets de son travail avec les jeunes. «Le développement international est une facette importante de notre gouvernement et ça inspire les jeunes. Ça leur ouvre des horizons et ça leur permet de mieux comprendre le monde dans lequel nous évoluons tous. Je réalise également qu’en tant que femme dans un poste de pouvoir, j’ai ce devoir d’inspirer d’autres jeunes femmes à foncer», estime l’élue  pour motiver sa visite. 35 pays visités En à peine trois années, la ministre Bibeau a visité quelque 35 pays et a porté le message de la politique féministe du premier ministre Justin Trudeau à l’extérieur des frontières. «Un des témoignages qui m’a le plus marqué et qui donne tout son sens à cette politique provient d’une femme du Burkina Faso. On était allé dévoiler des programmes d’agriculture, question de bonifier la production et, ainsi, augmenter le revenu des femmes. Celui-ci est passé de 2 $ à 4 $ par jour. L’une d’entre elles m’a confié que ça lui a évité de donner sa fille en mariage.» «Pour d’autres, c’est de voir l’espoir qu’elles portent envers leurs enfants. Elles veulent qu’ils aillent à l’école. C’est leur premier souhait. Imaginez leur joie lorsqu’on installe des panneaux solaires pour que les enfants puissent faire leurs devoirs le soir», poursuit-elle. Marie-Claude Bibeau entamera bientôt sa quatrième et dernière année de son premier mandat. La politique féministe dont elle est quasi la porte-parole «officielle» est l’une de ses plus grandes fiertés. «Je ne savais pas que j’étais féministe, mais je suis très fière de cette politique. Je peux prendre conscience de par mon travail de l’importance du rôle des femmes. Il est tellement négligé, mais à la fois fondamental qu’elles participent pleinement au développement et qu’elles aient une voix forte.»