La région de Coaticook se dote d’un plan d’attractivité

MARKETING. Dans le but de se vendre comme un milieu de vie exceptionnel et surtout d’attirer de nouveaux citoyens ainsi que des travailleurs, la région de Coaticook s’est dotée d’un plan de marketing territorial.

L’initiative découle d’une étude réalisée par la MRC de Coaticook, en 2014. «On citait que notre région n’était pas en panne de développement, bien au contraire, rappelle le directeur général de la MRC de Coaticook, Dominick Faucher. On était plutôt en panne d’attractivité. On ne réussissait pas à rayonner au-delà de nos frontières.»

À partir de ce constat, les élus ont mandaté l’agence sept24 pour les soutenir dans l’élaboration d’un plan ayant deux objectifs bien précis, soit ceux d’attirer de nouveaux citoyens, mais aussi de valoriser et de mettre en valeur ceux qui y demeurent déjà. Plus d’une centaine de citoyens ont également été consultés dans cette démarche.

De là est né ce plan d’attractivité, lequel a été lancé jeudi soir (5 octobre), dans l’une des résidences en construction du développement domiciliaire des Prés, à Coaticook. À l’intérieur de ses nombreuses communications, la région de Coaticook utilisera le slogan «Le meilleur des deux mondes», question de mettre en valeur les nombreuses dualités du milieu, par exemple la ruralité et l’urbanité qui se côtoient parfaitement dans la Vallée.

«On rejoindra les gens de multiples façons en étant sur plusieurs plateformes, via des médias plus traditionnels, ou encore des médias sociaux, souligne l’agente de communication et de marketing à la MRC de Coaticook, Amélia Carr. On sera également à la Foire nationale de l’emploi, à Montréal.»

Le préfet de la MRC de Coaticook, Jacques Madore, dit être heureux des actions concrètes mises en place. «Elles serviront à attirer des travailleurs et contrer nos problèmes de pénuries de main-d’œuvre, en plus d’informer les gens sur les avantages de notre région», note celui qui est aussi maire de Saint-Malo.

Le maire de Coaticook, Bertrand Lamoureux, croit qu’il est important de «faire parler de la région par différents outils et dans différents lieux de promotion».

Un coup de cœur pour Coaticook

Astrid Geregord se serait probablement laissée séduire par cette campagne. Française d’origine, la pharmacienne de 26 ans a opté pour Coaticook comme milieu de vie et pour y travailler, il y a un peu plus de deux ans. «Dans mes recherches, j’ai eu un coup de cœur pour Johanne Drolet [propriétaire de la pharmacie Uniprix]. J’ai senti qu’elle était une personne extraordinaire. J’ai aussi trouvé la région magnifique. Après tout ce temps, je peux dire que je ne me suis pas trompée dans mon choix.»

Des ambassadeurs pour porter le message

En plus des messages véhiculés sur différentes plateformes, la région de Coaticook pourra également compter sur sept ambassadeurs. Ces derniers sont l’emblème du milieu et visent une corde plus sensible, voire émotionnelle, des personnes touchées.

Paul-Émile Thibault – cible retraités: Actif, engagé et préretraité, il offre de son temps aux soins à domicile et est impliqué dans une multitude d’organismes.

Vicky Coulombe – cible travailleurs: Coordonnatrice chez Tissus Geo. Sheard, elle peut faire ses loisirs à proximité de son lieu de résidence et de travail.

Sylvie Grenier et Benoit Laflamme – cible entrepreneurs: Après avoir vécu quelques années à Montréal et Sherbrooke, ces propriétaires d’une agence web à Compton ont opté pour la région afin de bénéficier de multitudes d’offres d’affaires.

Vicky Désorcy et Sylvain Madore – cible familles: La famille Madore est épanouie dans ce milieu actif pour tous ses membres.

Sarah-Ève Breton – cible jeunes: Après ses études en soins infirmiers, elle revient chez elle pour devenir infirmière clinicienne et s’implique au sein du Demi-marathon de Coaticook.