Les trajectoires éparses d’une artiste

EXPOSITION. Dans «Trajectoires éparses II», l’artiste Sylvie Adams propose une critique sur l’exigence de la performance dans la culture nord-américaine.

L’exposition, qui prend l’affiche au Musée Beaulne le 20 novembre, ainsi que ses œuvres désirent confronter cette notion de performance qui est vécue comme une trajectoire dont il faut absolument réaliser le cheminement sans faillir et proposer une autre façon de la voir. «La vie n’est pas une succession linéaire, mais une série d’accidents, des oppositions, des rencontres fortuites et des événements soudains», raconte pour sa part l’artiste.

Ses œuvres sont créées par la peinture acrylique et en aérosol, avec des crayons et marqueurs acryliques, de l’encre de Chine et du collage.

Née au Nouveau-Brunswick, Sylvie Adams possède un baccalauréat en beaux-arts de l’Université Concordia. Elle a participé à des expositions individuelles tant dans des galeries privées que publiques. Son travail a également été exposé à Londres, Miami, New York, Séoul et Stockholm.

L’exposition «Trajectoires éparses II» est présentée jusqu’au 22 janvier prochain.