Un retour à la maison qui fait du bien

SOCCER. Peu de temps après avoir décroché le bronze lors des Jeux olympiques de Rio, Josée Bélanger a foulé une fois de plus l’un des terrains de soccer de Coaticook, là où elle a eu la piqûre de ce sport.

«On se sent bien à la maison, raconte celle qui a participé à la fête de fin de saison de L’Éclipse samedi après-midi. C’était très important pour moi d’y revenir. Je voulais être là avec mon filleul Benjamin afin de lui transmettre la passion que j’ai pour le soccer.»

Quelques heures avant son passage au parc Laurence, l’athlète coaticookoise s’est promenée au centre-ville et a croisé Louis Deslauriers, une des personnes les plus influentes du soccer dans la Vallée.

Les quelques moments vécus à Coaticook auront passé à la vitesse de l’éclair, puisque la médaillée olympique s’envole aujourd’hui pour Orlando. «Il reste encore un mois sur mon contrat [avec le Pride]. Avant d’y retourner, j’avais besoin d’un petit repos. Chose certaine, je serai de retour dans la région cet automne. J’aimerais bien me déplacer dans les écoles ou bien les organismes afin de partager les différentes valeurs qui m’habitent et qui m’ont menée vers ce succès.»

Un message d’espoir

Aux abords du terrain de soccer, plusieurs jeunes faisaient la file pour se faire immortaliser en compagnie de Josée Bélanger et de la fameuse médaille de bronze. «Oh! C’est lourd», se sont exclamés plusieurs d’entre eux en tenant ce symbole de l’excellence sportive entre leurs mains.

«Ce que j’aime leur dire, c’est que les Olympiques, c’est un objectif atteignable, et ce, même si on demeure dans une région éloignée. C’est certain que vous vivrez des hauts et des bas, mais lorsqu’on croit en ce qu’on veut accomplir, de belles choses arriveront.»

«Tout commence par la passion, poursuit-elle. Si on a beaucoup de plaisir à faire ce qu’on fait, les efforts exigés pour atteindre le niveau supérieur seront plus faciles et on les verra moins comme des sacrifices. L’important, c’est de persévérer.»

La question à 100 $

Reverra-t-on Josée Bélanger lors des prochains Jeux olympiques, en 2020? «On me pose beaucoup cette question, rigole-t-elle. Pour le moment, je veux poursuivre sur ce chemin. J’ai encore la passion et les capacités physiques de le faire. Mais, un jour, je devrai y réfléchir davantage, car ce sont de grandes décisions. Il faut aussi prendre en compte que j’aimerais bien être une maman. Il faudra voir le "timing" de tout ça.»