France Bonsant a hâte de remonter dans l’arène politique

BLOC QUÉBÉCOIS. France Bonsant est déterminée à représenter le Bloc québécois lors des prochaines élections fédérales. L’ex-députée de Compton-Stanstead sait depuis fort longtemps qu’elle représentera les couleurs du parti souverainiste.

«Ma décision a été prise le 8 avril 2011, la journée même de ma défaite aux élections, précise celle qui a représenté la circonscription de Compton-Stanstead pendant tout près de sept ans. J’ai toujours dit que si la santé me le permettait, je serais de retour sur les rangs.»

Mme Bonsant entend donc garder sa promesse faite il y quatre ans. Une assemblée d’investiture devrait avoir lieu en mars prochain pour déterminer le candidat du Bloc québécois.

Parlant de cette formation politique, le nouveau chef Mario Beaulieu ne semble pas faire l’unanimité auprès des troupes. Au cours des derniers mois, on a dénombré des départs au parti. Le Bloc québécois pourra-t-il remonter la pente? «Je n’ai pas de boule de cristal et je ne peux pas prédire l’avenir, précise France Bonsant. On a passé une tempête, oui, c’est vrai, mais six mois en politique, c’est long. Il peut s’en passer des choses. De mon côté, je dirai que lorsque les électeurs feront leur choix, j’aimerais qu’ils pensent à la personne qui les représentera et non au chef. Quand nous avons un problème à régler, la première personne qui vous accueillera, c’est le député, la personne de terrain.»

Pour le moment, France Bonsant ne connaît qu’un seul de ses adversaires au scrutin fédéral, lequel devrait avoir lieu en octobre prochain. Il s’agit du député néodémocrate Jean Rousseau. «M. Rousseau et son parti ont voté à 20 reprises contre les intérêts du Québec, prétend la probable candidate bloquiste. Ils se sont même réjouis qu’un contrat pour les bateaux ait été à Halifax plutôt que chez nous. Ils ont même voté contre la loi de la clarté référendaire.»

Si elle est choisie par les militants, France Bonsant entend porter les dossiers de l’aéroport de Sherbrooke et du maintien du courrier à domicile. «Je veux aussi qu’on parle plus d’agriculture, surtout dans un comté comme le mien, où il s’agit d’un important volet de notre économie.»