Les entraîneurs de football appellent à la relève

FRONTALIÈRE. Depuis sa création il y a neuf ans, l’activité parascolaire de football gagne en popularité à l’école secondaire La Frontalière. Alors que les jeunes sportifs se succèdent année après année dans les différentes catégories, ceux qui les dirigent sont là depuis pratiquement les tout débuts. Question d’assurer la pérennité du sport à Coaticook, ces entraîneurs lancent un cri du cœur pour trouver leurs successeurs.

Yannick Roberge, Thomas Lepitre, Pierre Moses et Stéphane Paquette évoluent autour des différentes équipes de football du Summum depuis près de neuf ans déjà. Ils en sont au point où il est temps de préparer leur relève. Il est certain que ces enseignants et animateurs poursuivront leur travail pour quelques saisons. Toutefois, quelques-uns d’entre eux quitteront probablement leur boulot une fois que leurs garçons seront au cégep, dans la même discipline. Ils aimeraient bien aller les voir jouer. Et c’est normal! «C’est pour cette raison qu’on lance un appel aujourd’hui. Puisque nous demeurons encore, nous aurons le temps de côtoyer ceux qui désirent prendre la relève et les "coacher" en quelque sorte», mentionne Thomas Lepitre.

Mais qu’est-ce que ça prend pour devenir un bon entraîneur? D’abord, il faut aimer les jeunes, puisque c’est avec eux qu’on travaille. Mais qu’en est-il des notions de football? «C’est certain que c’est préférable d’en avoir, note Yannick Roberge. Mais, comme toutes choses, ça s’apprend. Il y a des parents qui ne connaissaient rien à ce sport avant que leur enfant ne s’y inscrive. Maintenant, à force de suivre les matchs, ils comprennent les règlements.»

Bien évidemment, il faut aussi avoir un minimum de disponibilité. «On voit les jeunes environ une quinzaine d’heures par semaine, rajoute Roberge. S’il y a plusieurs nouveaux entraîneurs, on peut se partager la tâche. On peut même arranger l’horaire des pratiques en fonction de la disponibilité des coachs. Plus nous sommes nombreux, plus on pourra également spécialiser les entraînements selon chacune des positions.»

Les entraîneurs sont d’accord pour dire que le programme a fait un grand bien pour de nombreux élèves. «C’est certain que s’il n’existait pas, on aurait fort probablement échappé plusieurs jeunes, note Pierre Moses. Le sport les motive à avoir de bonnes notes et demeurer derrière les bancs d’école. Ils apprennent aussi à avoir davantage confiance en eux. Certains auraient peut-être mal virés si ce n’était pas du football. Une fois qu’ils sont dans l’équipe, ils feront tout pour y rester et conserver ce bel esprit familial qui règne.»

Les personnes intéressées à se joindre au personnel d’entraîneurs peuvent faire signe à Sylvain Véronneau au 819 849-4825, poste 5024.