La Voie des pionniers complète son tour de la MRC

Une magnifique percée sur le mont Owl’s Head et un parc bucolique attendaient John Cass à Stanstead-Est. L’inauguration de ce 17e personnage de la Voie des pionniers, qui a eu lieu le 14 juillet dernier, a complété la boucle régionale du circuit historique qui mène dorénavant les promeneurs dans chacune des 12 municipalités de la MRC.

Par Marianne Dandurand

John Cass devient aussi le pionnier le plus ancien du parcours. Il y est né dans le hameau de Cassville, il y a près de deux siècles et a fréquenté l’école devenue aujourd’hui le bureau municipal. À entendre son récit, on pourrait croire que toute l’école était remplie des membres de sa famille. Il évoque quelques faits historiques, dont le bras de fer entre Coaticook et Stanstead-Est pour le passage de la voie ferrée.

L’inauguration s’est faite devant quelques descendants de la nombreuse famille Cass. «Je n’avais jamais entendu cette histoire, a raconté Diane Lachapelle-Cass. Je vais assurément amener mes enfants et mes petits-enfants l’entendre.»

Son cousin Doug Cass, ancien propriétaire des Résidences funéraires Cass, a pour sa part renchéri sur les faits d’armes de sa famille. «J’étais complètement bouleversé. C’est un très grand honneur.»

Cette nouvelle inauguration marque l’atteinte d’un objectif important pour la Table de concertation culturelle de la MRC de Coaticook (TCCC). «À notre 4e tournée d’inauguration depuis 2010, nous sommes enfin aux quatre coins de la MRC», a rappelé la présidente, Michèle Lavoie, à la centaine de participants à l’événement. L’équipe n’a pas compté les heures de travail consacrées à cet imposant circuit patrimonial.

En plus de Stanstead-Est, l’organisme a aussi inauguré une troisième installation à Compton, Ellen Farwell-Ives, dans les champs de cassis du Domaine Ives Hills. Deux derniers personnages naîtront cet automne à Coaticook, marquant le 150e anniversaire de la ville. Un total de 20 lieux honoreront alors 22 pionniers, puisque deux installations mettent en scène deux personnages. Anglophones et francophones, contemporains et anciens, hommes et femmes, religieux, hommes d’affaires et paysans se côtoient, offrant un portrait vivant du patrimoine.

La TCCC mettra ensuite l’accent sur la mise en valeur de ses personnages. Mais déjà, des municipalités adjacentes à la MRC s’intéressent au projet. « Nous écoutons les municipalités voisines, mais nous n’irons pas partout dans les Cantons-de-l’Est. Nous voulons garder notre originalité», affirme Mme Lavoie.