Souvenirs de baseball

La Société d’histoire de Coaticook a profité de son premier déjeuner-causerie de la saison, le 5 octobre dernier, pour se rappeler de bons souvenirs de baseball avec deux as en la matière, en l’occurrence Henri-Paul Davignon et Denis Marcoux.

M. Marcoux sait de quoi il parle, puisque la communauté lui a emprunté son nom pour nommer un terrain de baseball à Coaticook en raison de ses trois décennies d’implication dans cette discipline. Il a joué en plus de diriger des organisations pendant de nombreuses années, que ce soit au baseball ou au softball. Il a aussi présidé les défunts Canadiens dans la Ligue provinciale dans les années 1960. «On a eu du gros baseball à Coaticook, mais notre calibre a baissé au même moment où ça coûtait plus cher à administrer et à payer les joueurs. À l’époque, on jouait contre des équipes de Lachine, Thetford Mines, Québec, Saint-Jean, Drummondville et Granby», se rappelle M. Marcoux.

 

Les deux comparses ont frais en mémoire les performances de quelques joueurs locaux dans cette équipe. Pour en nommer quelques-uns, pensons à Louis Michaud, qui a déjà été membre de l’équipe canadienne de baseball lors des Jeux du Canada. S’ajoutent les Gérard Lefebvre, Raymond Michaud, Germain St-Pierre et sans oublier Henri-Paul Davignon.

 

Ce dernier a aussi consacré une partie de sa vie dans le sport, s’impliquant dans cette discipline pendant plus de 30 ans.

 

Ils pensent aussi à d’autres gros noms, qui ne venaient pas de la région, mais qui ont fait la pluie et le beau temps sur les losanges. On n’a qu’à penser aux Américains Ralph Lapointe, qui a joué dans les majeures, et à John «Submarine» Smith, surtout reconnu pour ses lancers sous la ceinture.

 

S’ajoutent deux illustres entraîneurs à Coaticook, comme Marcel Guilbault et l’Américain Paul Malloy, qui a déjà porté les couleurs des Reds de Cincinnati et qui a réussi à faire revivre le baseball à Coaticook dans les années 1950.

 

La stade actuel Julien-Morin a été construit en 1965, mais livré sans extras. Les deux hommes se souviennent avoir déniché les bancs des Royaux au stade de Lorimier de Montréal, en plus d’avoir fait des pirouettes pour aménager abris et chambres de joueurs.

 

Que de bons souvenirs!