1er Festival du Bonheur : les organisateurs déplorent le très faible taux de participation

Les organisateurs du premier Festival du Bonheur de Compton, Sandrine Gressard Bélanger et Jacques Bélanger, s’attendaient à attirer au minimum 300 personnes avec leur programmation d’une qualité exceptionnelle. À leur grand étonnement, seules 50 personnes se sont déplacées sur le site de l’auberge Aux Beaux Cantons, le 10 juillet dernier.

Face à un taux de participation aussi minime, Sandrine Gressard Bélanger admet son incompréhension et son découragement. «Les gens de la région ne bougent pas», déplore-t-elle en soulignant au passage que leur événement est loin d’être le seul de la région qui souffre du manque de participation des citoyens. «Même si c’est gratuit, les gens ne se déplacent pas. S’ils ne veulent plus rien, ils n’auront plus rien», craint-elle.

 

Le petit nombre de spectateurs ne peut être incombé à l’insuffisance de publicité. «Il n’y a rien qu’on n’a pas fait : on a eu huit minutes à la radio, des articles dans le Voir, La Tribune et Le Progrès, j’écrivais deux fois par semaine sur mon blogue et il y avait des panneaux partout à Compton», énumère Mme Gressard Bélanger.

 

Durant quatre mois, elle a dépensé temps et argent dans l’organisation du Festival du Bonheur et avait réussi à réunir des invitées de grande qualité, dont Carole Vincelette et Lisa Lavie. L’objectif de ce festival était d’amasser des fonds pour sa fondation, L’Heureux Bien-Être, qui encourage la relève régionale. Comme l’événement est déficitaire, aucun argent ne pourra être remis à la Fondation.

 

Malgré tout, Sandrine Gressard Bélanger veut continuer à organiser des événements à Compton. «Je m’implique beaucoup dans la région, j’ai le goût que ça bouge et je trouve très important d’aider la relève». Elle souhaite surtout que la population se réveille et soutienne la Fondation L’Heureux Bien-Être. «Nous avons l’expertise pour organiser des spectacles extraordinaires, mais pour que ça se reproduise, il faut que les gens investissent dans la Fondation. On a besoin d’aide pour aider la relève», conclut-elle.

 

Par Sarah Saïdi