Le «bon samaritain» de Julie Bureau condamné pour extorsion

Le «bon samaritain» de Julie Bureau, cette adolescente ayant retenu l’attention des médias lors de sa fugue de 2001, a été récemment déclaré coupable d’extorsion à l’endroit d’un homme.

Selon le journal Le Soleil de Québec, Jean-Paul Bernard a été reconnu coupable d’avoir tenté de tirer profit d’une situation compromettante pour la victime.

 

Ce dernier, un analyste au ministère de Finances, a été surpris en pleins ébats sexuels avec Julie Bureau par Jean-Paul Bernard. Il réclame de l’argent en le menaçant de le dénoncer à la police, à sa femme et à ses patrons en faisant croire que Julie Bureau est mineure. Le client porte plainte par la suite, car il craignait pour la sécurité de sa famille.

 

Toujours selon Le Soleil, le juge Carol St-Cyr n’a vraiment pas cru le témoignage de Julie Bureau, le jugeant même farfelu et invraisemblable. La défense disait tout simplement que le couple Bureau (23 ans)-Bernard (44 ans) voulait récupérer des objets volés par le client.

 

L’accusée demeure en liberté jusqu’au 16 juillet, où il retournera au Palais de justice pour les représentations sur la peine.