Pétition sur l’interdiction de stationner sur la rue Saint-Paul Est

Un groupe de résidants de la rue Saint-Paul Est a profité du conseil municipal de février pour faire parvenir une pétition au maire Bertrand Lamoureux. Les 32 signataires réclament l’annulation dans les meilleurs délais de l’interdiction de stationner aux alentours de l’École secondaire de la Frontalière.

Effective depuis peu, cette nouvelle réglementation déplaît fortement aux résidants du quartier, qui sont désormais interdits de stationnement dans leur rue, et ce, en tout temps. Toutefois, selon Robert Taylor, directeur général de la Ville de Coaticook, un retour à la situation initiale est à exclure. «On comprend les revendications des citoyens, mais remettre ça comme avant, ce n’est pas possible. Il y avait une problématique grave de sécurité des usagers », explique-t-il.

En effet, la décision d’interdire le stationnement près de la Frontalière vient d’une demande de l’école et de la Commission scolaire des Hauts-Cantons, qui voyaient depuis longtemps un problème de sécurité pour les étudiants, tant de la Frontalière que de l’école primaire Sacré-Cœur située tout près. La largeur de la rue Saint-Paul ne pouvait permettre à la fois aux voitures et aux nombreux autobus scolaires de se stationner en face de la polyvalente. À la suite de deux rencontres de quatre heures, des représentants de la Ville de Coaticook, de la commission scolaire, du transporteur, de la Frontalière et de la Sûreté du Québec en sont venus à la conclusion que l’option la plus simple serait d’interdire le stationnement. «Il n’y avait pas beaucoup de solutions. Avec environ 800 étudiants et 30 autobus scolaires, ça crée une bonne circulation. On a donc décidé de privilégier une circulation fluide et sécuritaire», souligne M. Taylor.

Toutefois, les revendications des citoyens n’auront pas été vaines et leurs intérêts seront pris en considération. «On va se pencher sur la situation pour savoir comment accommoder les résidants. L’interdiction doit demeurer durant la journée, mais on pourrait restreindre les heures de 7 h à 17 h et permettre de se stationner durant l’été», propose M. Taylor.

Une nouvelle rencontre entre le conseil municipal, la voirie et la directrice de l’école secondaire se déroulera certainement dans les prochaines semaines pour améliorer la situation et mieux accommoder les résidants du quartier.