Un nouveau directeur au Musée Beaulne

Le Musée Beaulne mise sur un nouveau directeur depuis quelques semaines. François Toé, originaire de la Côte d’Ivoire, est celui vers qui on s’est tourné afin d’assurer la destinée du Musée Beaulne de Coaticook.

C’est avec un intéressant bagage d’expériences et muni de belles compétences que celui-ci s’est amené à Coaticook le 25 février dernier.

François Toé occupait un poste de conservateur au Musée National de la Côte d’Ivoire avant de quitter son pays il y a six ans.

Il a par la suite vécu trois belles années à Paris, là où il a notamment étudié en Muséologie et en Histoire de l’Art. Il a également effectué des stages de travail en France.

Puis il a fait le saut au Québec, à Montréal, où il a œuvré au sein d’un organisme faisant la promotion de la culture africaine et créole (Vues d’Afrique). Durant un an il a eu à coordonner les différentes expositions d’art contemporain de ce site. «Lorsqu’on m’a refilé l’offre d’emploi du Musée Beaulne, j’ai tout de suite été séduit par ce type de travail. La description de tâche qu’on en faisait répondait vraiment à mes aspirations», d’émettre celui qui se sent très à l’aise avec la nature du Musée Beaulne et sa mission. «Ici, le textile est au cœur des intérêts du Musée, ce qui ressemble un peu à ce que je faisais en Côte d’Ivoire où les costumes occupaient une place importante», ajoute celui qui a eu l’opportunité de découvrir la région de Coaticook au cours des quatre dernières semaines. «C’est une belle petite ville, j’aime la tranquillité qui règne ici, c’est un bel endroit pour vivre», mentionne François Toé qui y a élu domicile.

Le nouveau directeur du Musée sait pertinemment bien qu’il devra faire preuve de polyvalence pour effectuer son travail convenablement. Il doit à la fois voir au bon déroulement des expositions, tout en gardant un regard sur les collections et l’administration. «J’ai commencé à me familiariser avec ce qui se fait ici, ça devrait bien aller», assure le principal intéressé.

Des idées!

Le nouveau directeur a-t-il des idées? «Oui c’est sûr, j’ai des idées en tête, mais je dois d’abord apprendre à connaître le milieu et mon environnement immédiat. De plus, dit-il, il ne faut jamais perdre de vue que le Musée Beaulne a ses politiques et sa mission, des éléments que je dois respecter. Mon parcours professionnel devrait également m’être utile dans mon travail de tous les jours. Je suis rempli de bonne volonté. Nous allons continuer le travail, notamment au niveau du volet scolaire qui prend une importance grandissante auprès de la clientèle scolaire, spécialement au niveau secondaire où une porte est maintenant grande ouverte.»